NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le dossier du registre des lobbyistes a rebondi à l’Assemblée législative à Fredericton vendredi. Le chef de l’opposition officielle dénonce le fait qu’un ancien patron de Susan Holt, Brian Gallant, fasse partie de cette liste. La première ministre dit toutefois être sur ses gardes face aux lobbyistes libéraux et affirme qu’un examen du registre est en cours.
Glen Savoie s’inquiète de l’influence que peut avoir l’ancien premier ministre Brian Gallant sur Susan Holt puisqu’il est employé par l’entreprise de construction Aecon Group Inc. pour faire du lobbying auprès du gouvernement.
Les lobbyistes ont pour tâche de tenter d’exercer une influence sur les élus quant à leurs actions ou à leurs politiques dans un dossier précis. Au Nouveau-Brunswick, la loi les oblige à s’inscrire au registre des lobbyistes, disponible en ligne.

Glen Savoie, chef de l'opposition officielle du Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve
Est-ce que les autres gens de la province ont le même accès à Susan Holt que ces anciens chefs? s’interroge le chef de l’opposition officielle.
Glen Savoie précise toutefois qu’il y a toujours eu des lobbyistes avec des affiliations politiques bien connues. Toutefois, le fait que Susan Holt ait travaillé pour Brian Gallant lorsqu’il était au pouvoir pose un problème, selon lui.
C'est l'idée qu'ils ont une relation de travail très étroite et qu'il y a maintenant une possibilité pour quelqu'un qui a un lien clair avec le premier ministre d'avoir encore plus d'accès et plus d'occasions pour obtenir des contrats.

Brian Gallant, ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / James West
Un lobbyiste libéral, un désavantage?
La première ministre Susan Holt se dit consciente des perceptions que cette situation peut occasionner. Elle affirme ne pas être automatiquement plus réceptive si un lobbyiste affilié au Parti libéral la rencontre, mais elle reste plutôt sur ses gardes.
Quand c’est quelqu’un clairement libéral [...], ça va regarder comme quelque chose qui a l’influence, alors pour moi, on regarde ça avec plus d’évaluation, on regarde d’une façon différente, parce qu’on connaît c’est quoi, les perceptions.

La première ministre du Nouveau-Brunswick, Susan Holt. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve
On ne veut pas donner des avantages à des anciens : ils ont le même accès, alors honnêtement, je pense que la réaction est typiquement : "OK, c'est un ancien, qu’est-ce qu’on fait?"
La première ministre ajoute ne pas avoir eu de rencontres avec des lobbyistes au cours des derniers mois et qu’elle annonce publiquement ses rencontres hebdomadaires dans une vidéo tous les lundis.
Révision du système demandé
Susan Holt soutient que le registre des lobbyistes doit être modernisé, car le système manque de transparence. Elle voudrait entre autres que les rencontres des lobbyistes avec les élus soient annoncées en ligne plus rapidement.
Elle précise que le gouvernement a demandé au commissaire à l'intégrité du Nouveau-Brunswick d’évaluer des façons d'améliorer ce registre.
Je pense que les Néo-Brunswickois méritent de savoir qui essaie de convaincre qui de quoi et ce n'est pas le cas aujourd’hui avec le système, alors on a demandé au commissaire de faire ce travail.
Avec les informations d’Alix Villeneuve