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Le recrutement de nouveaux pompiers et de pompiers volontaire est l'un des plus importants défis des brigades d'incendie du Nouveau-Brunswick.
Plus de 170 personnes oeuvrant dans la lutte aux incendies sont réunies à Moncton samedi et dimanche à l'occasion du 45e congrès de l’Association des chefs pompiers du Nouveau-Brunswick.
Plus de bénévoles, plus de jeunes
Sébastien Savoie, chef pompier adjoint de Notre-Dame-des-Érables de la Municipalité des Hautes-Terres, note que le recrutement et la rétention des pompiers sont encore difficiles en 2025.
Le plus gros défi de notre profession c’est d’aller chercher les jeunes. On a beaucoup de misère à avoir de la relève, dit-il.

Michael Lewis, prévôt des incendies du Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada / Myriam Breau
Le prévôt des incendies du Nouveau-Brunswick, Michael Lewis, confirme que le recrutement de bénévoles demeure difficile dans la province. Il affirme cependant que la situation semble s’améliorer depuis que la province et le fédéral offrent des crédits d’impôt pour les pompiers volontaires.
Le crédit fédéral est passé de 3000 $ à 6000 $ pour l’année d’imposition 2024 et le Nouveau-Brunswick a aussi des crédits d’impôt sur le revenu des particuliers non remboursables pour les pompiers volontaires et les volontaires en recherche et sauvetage.
Au Nouveau-Brunswick, on a les plus hauts [crédits d’impôt] au pays actuellement. Ça commence à démontrer au bénévole qu’on les soutient, déclare Michael Lewis. On essaie de trouver plus de monde et on commence à voir les résultats.
Une charge de travail qui augmente
Le chef pompier de la brigade de Rogersville et vice-président de l’Association des chefs pompiers du Nouveau-Brunswick, Roger Pitre, souligne qu’un autre enjeu de taille en 2025 est la charge de travail des équipes.

Roger Pitre, chef pompier de la brigade de Rogersville et vice-président de l'Association des chefs pompiers du Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada / Myriam Breau
On n’est plus juste des pompiers qui éteignent les feux, maintenant on a beaucoup de rôles, que ce soit la lutte aux feux de forêt, les appels médicaux, les mesures d’urgence et toutes ces choses-là, explique-t-il.
La hausse du coût de la vie a aussi eu des répercussions dans les casernes de pompiers de la province.
On a vu nos prix augmenter de façon astronomique, genre 50 à 75 % dans les derniers dix ans. C’est sûr que nos budgets n’ont pas augmenté de cette façon-là, dit Roger Pitre. Il faut s’assurer de donner un service hors pair et sécuritaire de façon responsable avec les budgets aussi.
Une occasion de réseautage
Ce rassemblement annuel est majoritairement fréquenté par les chefs pompiers et les officiers, mais est ouvert à tous les membres de la profession.
C’est sûr qu’il faut assurer la relève, alors on emporte des pompiers plus juniors avec nous autres, explique Roger Pitre. C’est eux notre futur. ll faut faire sûr de les inclure dans notre processus décisionnel.
Malgré les défis, Roger Pitre adore sa profession. Ça nous permet de faire une différence et de redonner à notre communauté, affirme-t-il. Quand même que ce serait plus ou moins dangereux, ça ne fait rien, ça nous donne de la chaleur en dedans d’être capable de faire la différence.
Avec des informations de Myriam Breau