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Le Québec tourne massivement le dos à Tesla

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La rupture entre le Québec et la compagnie américaine Tesla du multimilliardaire Elon Musk semble bel et bien consommée : les immatriculations de ses voitures électriques ont en effet connu une chute spectaculaire d’environ 90 % lors des trois premiers mois de 2025, comparativement au dernier trimestre de 2024, selon des données inédites obtenues par Le Devoir auprès de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Ce recul des immatriculations de véhicules Tesla suit de près la montée fulgurante et controversée de l’homme d’affaires sur la scène politique américaine lors des premiers mois de la nouvelle présidence de Donald Trump, mais aussi la fin des programmes d’aide à l’achat de véhicule électrique des gouvernements du Québec et du Canada.

Il s’inscrit toutefois dans un marché automobile globalement en hausse au pays, où les ventes ont augmenté de plus 9,4 % en mars 2025 comparativement à la même période en 2024, malgré l’incertitude économique induite par ce même Donald Trump, selon Statistique Canada. Certes, le monde du véhicule électrique a dû composer avec une baisse de 45 % des ventes durant ce même mois, indique l’agence canadienne du chiffre, mais cette chute est toutefois bien moindre que celle qui affecte le seul constructeur Tesla au Québec et ailleurs dans le monde.

Au total, les Québécois ont fait immatriculer 524 véhicules Tesla, tous modèles confondus, au premier trimestre de 2025, soit 4500 de moins que lors des trois derniers mois de 2024, mais aussi le niveau le plus faible depuis deux ans. Entre le début de l’année 2025 et la même période de l’année précédente, la chute des immatriculations pour ces véhicules est tout aussi radicale : -87 %, selon les données de la SAAQ.

La désaffection des consommateurs pour la célèbre marque américaine suit une tendance mondiale et une baisse des ventes planétaires depuis le début de l’année, qualifiée de « plus importante depuis l’été 2022 » dans un récent rapport de la Deutsche Bank. En avril, les immatriculations de Tesla ont également chuté de 60 % en France, et ce, dans un marché de la voiture électrique qui stagne là-bas. L’incertitude économique et l’image du patron de la marque, Elon Musk, ont été évoquées pour expliquer ce recul significatif.

Politisation néfaste

Il y a quelques semaines, le multimilliardaire a annoncé à ses investisseurs son intention de s’éloigner de la scène politique et, surtout, de la direction du Département de l’efficacité gouvernement (connu aux États-Unis sous l’acronyme DOGE) pour reprendre en main les affaires de Tesla, dont l’action a chuté de 45 % durant les premiers mois d’Elon Musk à Washington.

Avec le retour du populisme à la Maison-Blanche, l’homme d’affaires et promoteur depuis des années de théories complotistes sur le réseau X, qui lui appartient, y est devenu la figure forte des réformes et des politiques radicales imposées par Donald Trump. Elon Musk a entre autres participé à plusieurs campagnes visant à réduire l’aide internationale américaine à travers le monde ou à diminuer la taille de l’appareil gouvernemental, ce qui a entraîné la mise à pied de milliers de fonctionnaires.

Cette semaine, Elon Musk s’est également retrouvé dans le Bureau ovale lors de la visite officielle du président de l’Afrique du Sud, pays natal de l’oligarque de la Silicon Valley, alors que Donald Trump y a fait la promotion d’une théorie complotiste sur un soi-disant génocide de la population blanche dans ce pays africain. Ce récit, promu par le propriétaire de la compagnie Tesla, nourrit depuis des années des courants suprémacistes aux États-Unis et ailleurs dans le monde, sans pouvoir être soutenu par des faits vérifiés et vérifiables.

La contribution politique d’Elon Musk, tout comme son salut nazi servi avec conviction aux partisans de Donald Trump réunis à Washington le jour de l’intronisation du nouveau président, a fait souffler un vent critique très fort sur l’homme d’affaires comme sur ses entreprises. La politisation de l’entrepreneur a entre autres déclenché des manifestations devant les concessionnaires de la marque un peu partout aux États-Unis, ainsi que des attaques ciblant ses véhicules électriques.

« L’image de l’homme le plus riche du monde tuant les enfants les plus pauvres du monde n’est pas belle à voir », a résumé au début du mois Bill Gates lors d’une entrevue au Financial Times dans laquelle cet autre milliardaire est revenu sur la contribution politique d’Elon Musk et les coupes qu’il a réussi à imposer à l’USAID, l’agence d’aide internationale américaine.

Mardi, lors de son passage au Forum économique du Qatar, le président de Tesla a annoncé qu’il allait « considérablement diminuer » ses contributions à des partis politiques « à l’avenir », estimant en avoir « fait assez » à ce jour. Il a investi plus de 290 millions de ses propres fonds dans la présidentielle de 2024 pour faire élire Donald Trump et les républicains. Une contribution qui lui a permis de s’imposer comme un acteur politique majeur, autant sur la scène américaine qu’internationale.

Depuis le Qatar, Elon Musk a également assuré qu’il allait rester à la tête de Tesla pour les « cinq prochaines années » au moins, et ce, alors que les bénéfices de l’entreprise ont chuté de 71 % au premier trimestre de 2025, comparativement à la même période un an plus tôt, a indiqué la compagnie le 22 avril dernier.

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