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Le projet de dragage de l’anse Burrard inquiète

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Le projet de l'Administration portuaire Vancouver-Fraser (VFPA) de draguer l'anse Burrard pour faciliter le trafic des pétroliers fait réagir la nation Tsleil-Waututh et un scientifique de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Ils s’inquiètent d’un impact environnemental éventuel.

Le dragage consiste à creuser un lit d’eau pour que des navires puissent se déplacer plus facilement dans un bras de mer. Cela est également fait pour des projets de construction ou des travaux de nettoyage.

Des consultations avec les Premières Nations ont débuté le 20 mai, et l’évaluation environnementale du projet en est encore au stade préliminaire.

Le dragage d’entretien dans l’anse Burrard n’est pas un processus nouveau, mais ce qui surprend Juan José Alava, chercheur principal du groupe de recherche sur la pollution des océans à l’UBC, c'est de le faire à des fins commerciales.

L’Administration portuaire cherche à maximiser l’expédition du pétrole du port. Actuellement, les navires pétroliers utilisés ont une capacité variant entre 80 000 et 120 000 tonnes de port en lourd. Ils peuvent transporter une cargaison allant jusqu’à 80 % de ce poids. L’administration portuaire voudrait augmenter cette capacité à 100 %.

M. Alava entrevoit deux risques dans un tel projet d’alourdissement des charges : endommager le fond marin et nuire à l’environnement.

Le dragage de l’anse Burrard pourrait avoir des effets néfastes sur la qualité de l’eau et la vie aquatique, selon Juan José Alava. Il craint également l’impact sur les Premières Nations de la région qui dépendent de l’anse et le canal Second Narrows.

M. Alava rappelle le déversement du pétrolier Exxon Valdez en Alaska en 1989, ajoutant que l’on trouve encore des résidus de pétrole en Colombie-Britannique.

Un droit de réserve

La nation Tsleil-Waututh veut s’assurer qu’elle sera consultée de manière adéquate pour ce projet. C’est un processus qui, selon elle, n’avait pas été respecté lorsque le gouvernement du Canada avait approuvé le projet d’expansion du pipeline Trans Mountain, alors que la Première nation s’y était opposée.

Une femme est au pupitre avec un micro et parle. Des hommes et des drapeaux sont en arrière-plan.

La cheffe de la nation Tsleil-Waututh, Jen Thomas, espère une consultation adéquate.

Photo : La Presse canadienne / JIMMY JEONG

La cheffe de la nation, Jen Thomas, dit que ses membres sont prêts à examiner de plus près le projet de dragage de l’anse Burrard avant de se prononcer définitivement.

La nation Tsleil-Waututh est dans l’obligation légale et sacrée de protéger, défendre et gérer notre anse. Nous détenons dans cette région les droits d’usage et de propriété ancestraux et protégés par la Constitution, affirme-t-elle.

La province plutôt en faveur

Malgré les inquiétudes soulevées par la Première Nation et des défenseurs de l’environnement, le ministre de l’Énergie et des Solutions climatiques de la Colombie-Britannique soutient le projet de dragage, si celui-ci est conforme aux normes environnementales et au processus de consultation avec les Premières Nations.

Adrian Dix devant un pupitre avec un micro.

Le ministre provincial de l'Énergie et des Solutions climatiques, Adrian Dix, est plutôt en faveur du projet si les processus d'approbation sont respectés.

Photo : AFP / Ethan Cairns

Adrian Dix souligne dans un article de La Presse canadienne publié ce mois-ci que le projet serait de compétence fédérale et non provinciale. Il indique également qu'il a consulté la nation Tsleil-Waututh avant de donner son opinion sur le projet à Ottawa.

Le dragage permettrait de réduire le trafic maritime et d'avoir une meilleure utilisation du port, car les navires seraient entièrement chargés, selon M. Dix.

Le projet avait été évoqué par le premier ministre du Canada, Mark Carney, au début du mois de mai, au moment où le pays est à la recherche des marchés autres que les États-Unis pour ses exportations d'énergie.

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