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Pour une deuxième année consécutive, le Projet Borgitte à Cap-Pelé, au Nouveau-Brunswick, offrira des ateliers artistiques au grand public cet été.
Des résidences pour artistes sont déjà organisées depuis un an sur les lieux. La directrice générale du Projet Borgitte, Éloïse LeBlanc, explique qu’il était important pour elle de tisser des liens avec la communauté en offrant des activités pour tous.
Ça permet aux gens de venir apprendre les techniques et ça rend la chose un peu plus concrète, parce que des fois, une résidence d’artiste, on se demande ce qui se passe derrière les murs, explique-t-elle.
C’est à la fois pour des gens qui n’ont jamais touché à des pinceaux qu’également des gens qui ont de l’expérience.
Le premier atelier ouvert au public, une initiation à la sérigraphie textile, aura lieu le 12 juillet. Il sera animé par l’artiste Alice Demé.
S’ensuivront, entre autres, des ateliers d'artisanat, d'arts visuels et d'écriture jusqu’au 24 août.

D'après Éloïse LeBlanc, le nom « Borgitte » a été choisi pour rendre hommage à une dame qui résidait sur le terrain. Il fait aussi référence à l’un des personnages de la pièce de théâtre Marie Comeau. C'est un clin d'œil aux femmes qui ont marqué la région.
Photo : Radio-Canada / Monique Bourque
Éloïse LeBlanc est bien motivée à continuer de développer une offre culturelle dans la région.
La communauté a été vraiment accueillante. On a eu plein de belles réactions l’an dernier quand on a proposé nos premiers ateliers, dit-elle.
Un lieu pour ralentir le rythme
Le terrain sur lequel les installations artistiques du projet Borgitte se tiennent appartient à la famille de Éloïse LeBlanc depuis trois ans.
Un travail de profondeur a été effectué pour l’aménager alors que certains bâtiments étaient bien entretenus, d’autres moins. La forêt avoisinante a été, par exemple, très affectée par la tempête Fiona de 2022.

Le pavillon principal du Projet Borgitte, à Cap-Pelé, au Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada / Monique Bourque
Avant, c’était un camp d’été où les pères de la Congrégation de Sainte-Croix venaient passer du temps et se retirer. Il y avait vraiment une vocation d’être dans un lieu suffisamment en retrait pour être capable de ralentir le rythme, raconte Éloïse LeBlanc. Je pense qu’on a perpétué cette même vocation-là, mais avec un angle artistique.

Plusieurs installations se trouvent sur le terrain du Projet Borgitte
Photo : Radio-Canada / Monique Bourque
Les séjours de créations pour artistes se tiennent depuis un an. Éloïse LeBlanc indique que le lieu de retraite plaît aux artistes particulièrement en raison de l’ambiance calme de Cap-Pelé, mais aussi de sa proximité avec l’effervescence de Moncton.
Plusieurs partenariats avec des organismes en ville permettent également de nombreux échanges. Ça nous permet d’avoir une programmation à l’année, ce qui n’était pas le cas avant, dit Éloïse LeBlanc.
La nature en arrière-plan
Pour Éloïse LeBlanc, la nature joue un rôle important dans l’offre du projet Borgitte.
On a une mission d’essayer de redonner à la nature ses droits, d’être en mesure de faire des petits projets pour replanter des arbres ou des rosiers sauvages sur la berge, explique-t-elle. On encourage aussi les artistes à voir le terrain extérieur comme un endroit de création.
L’artiste visuelle de Montréal Carolyne Scenna est par exemple en résidence artistique depuis avril au projet Borgitte.
Son atelier donne vu sur la mer.

Le paysage côtier de Cap-Pelé, vue du Pavillon du Projet Borgitte.
Photo : Radio-Canada / Monique Bourque
Je vois l’horizon tous les jours et c’est quelque chose que je n’ai jamais vécu de ma vie. […] ça m’a amené dans un autre état, une forme de concentration que je n’avais pas avant, dit Carolyne Scenna. En étant à l’intérieur dans ce lieu-là toute lumière, c’est tout le temps beau. Je peux reposer mes idées.
C’est la première fois qu’elle mettait les pieds à Cap-Pelé et que l’écosystème de la région et le temps passer seule dans cet espace a été propice à la création.
Ça m’a permis de structurer un texte que j’avais entamé, partage-t-elle. Avoir du temps à soi, c’est ça le but d’une résidence.
D’après le reportage d’Anne-Marie Parenteau