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Richard Mantha est de retour devant la cour depuis le 20 mai pour la suite de son procès. Il fait face à 20 chefs d'accusation, notamment pour agressions sexuelles sur sept femmes.
Les procédures, commencées en janvier 2024, avaient été suspendues au printemps de la même année, car l'accusé de 61 ans a souffert d'un accident vasculaire cérébral.
En janvier 2025, la juge Judith Shriar avait décidé qu'il était apte à le poursuivre, même s'il avait de la difficulté à parler.
Mardi, elle a entendu le témoignage de Paul Lock, le propriétaire de la hutte Quonset loué par Richard Mantha de 2021 jusqu'à son arrestation en 2023.
Cette structure préfabriquée, installée sur le terrain de Paul Lock entre Chestermere et Langdon, à l'est de Calgary, abritait le motorisé de Richard Mantha où des femmes affirment avoir été agressées.

La perquisition de la propriété où vivait Richard Robert Mantha a eu lieu en avril 2023.
Photo : Radio-Canada / Tom Ross
Paul Lock, qui a décrit des relations parfois tendues avec l'accusé, affirme qu'il n'avait aucune idée de la situation à l'intérieur de la hutte jusqu'à la perquisition de la police. Selon lui, Richard Mantha est probablement le pire amasseur compulsif qu'il n'ait jamais rencontré.
Le lendemain, mercredi 21 mai, la juge a écouté l'entretien enregistré en mars 2023 entre la cinquième plaignante et les enquêteurs, car cette dernière est morte dans un accident de voiture en décembre 2024.
En raison d'un interdit de publication, son nom ne peut pas être dévoilé au grand public.
Dans cette vidéo, elle raconte aux enquêteurs qu'elle était à un arrêt d'autobus dans le quartier Forest Lawn, un jour d'avril 2022, lorsque Richard Mantha, à bord de son véhicule, lui a demandé si elle voulait qu'il la dépose. Elle a accepté qu'il la conduise à une station de train léger, car il pleuvait.
Après s'être installée sur le siège passager, elle raconte que Richard Mantha lui aurait offert un soda, qu'elle en aurait bu quelque gorgée. C'est tout ce dont je me souviens et j'étais dans les vapes, l'entend-on dire aux enquêteurs.
Elle affirme qu'elle s'est réveillée dans le motorisé ne portant que son soutien-gorge. Il avait un pistolet et m'a dit de me taire sinon il allait me tirer une balle dans le visage.
Armée de son couteau, elle l'aurait menacé à son tour et aurait pu se rhabiller. Après avoir accepté de la raccompagner là où elle était, elle affirme que Richard Mantha a ouvert la porte de son véhicule puis l'a poussé sur la chaussée.
Les deux dernières plaignantes, dont l'identité est aussi protégée par un interdit de publication, ont témoigné vendredi. Les deux femmes ont raconté, l'une après l'autre, que Richard Mantha les avait agressées sexuellement.
Lors du témoignage de la première, la procureure Dominique Mathurin lui a montré des captures d'écran d'une vidéo à caractère sexuel. Elle a expliqué être certaine à 100 % que c'est son visage, mais qu'elle ne se souvenait pas de ces images.
La deuxième dit qu'elle connaît l'accusé sous le nom de Poncho. Il m'a dit qu'il allait m'aider et me donner de la drogue, a-t-elle dit à la procureure.
Dans son motorisé, Richard Mantha l'aurait lavé avant d'avoir des relations sexuelles sans son consentement, allègue-t-elle. Je n'ai pas pu choisir. Je n'ai pu dire oui ou non.
Le procès de Richard Mantha devrait durer jusqu'au 30 mai.
Avec les informations de Meghan Grant