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Fredericton maintient le plafond sur la hausse des loyers à 3 % pour la prochaine année.
Ce plafonnement est en vigueur depuis le 1er février. Il impose une limite d’augmentation des loyers des locataires actuels de 3 % par an. Il est réévalué chaque année.
Mercredi, le ministre responsable de la Société d’habitation du Nouveau-Brunswick, David Hickey, a confirmé que le plafond serait maintenu à 3 % pour l’exercice financier 2025-2026.

David Hickey, ministre responsable de la Société d’habitation du Nouveau-Brunswick (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
Il explique que le taux d'inoccupation des logements reste faible dans la province, mais il note une légère hausse du nombre de logements à louer. Le prix des loyers continue toutefois d’augmenter, ce qui pousse le ministre à maintenir le plafond sur l’augmentation des loyers à 3 %.
C’est vraiment important qu’on assure la stabilité dans le marché pour les locataires et les propriétaires, dit-il en mêlée de presse.
Le plafond sur la hausse des loyers sera réexaminé en mai 2026.
Des propriétaires ne respectent pas la loi
Depuis son entrée en vigueur, le ministre David Hickey affirme que certaines propriétaires n’ont pas respecté les nouvelles règles. Ce n’est pas beaucoup, on parle d’une douzaine.
Il explique qu’ils ont été avisés par la Société d’habitation du Nouveau-Brunswick et que la majorité s'est conformée au plafond sur la hausse des loyers par la suite.
Toutefois, le ministre dit vouloir imposer des sanctions aux récalcitrants, sans donner plus de détails pour le moment. On envisage des options.
Toujours lié au bail du locataire
La province examinera la Loi sur la location de locaux d’habitation, alors que des consultations sont prévues à l’automne pour la moderniser.
Plusieurs défenseurs des droits des locataires avaient demandé que le plafond sur la hausse des loyers soit lié au logement et non au bail du locataire.
Actuellement, un propriétaire peut augmenter le loyer de plus de 3 % lorsqu’un nouveau locataire emménage dans le logement.
Ce n’est pas quelque chose qu’on considère actuellement, réitère le ministre Hickey, en soulignant que le sujet sera débattu à l’automne.