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Les membres du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick sont invités à voter une série de motions le 24 mai à Moncton. Des changements sont notamment à prévoir dans les règles qui régissent la nomination d’un nouveau chef, et dans le processus d’expulsion des voix dissidentes au sein de la formation politique.
CBC News a pu consulter le dossier des 47 motions qui seront soumises aux membres du PCNB.
Une mesure faciliterait notamment l’expulsion de membres qui ne rentreraient pas dans la ligne du parti.
Ainsi, un comité composé de seulement trois personnes pourrait révoquer l’adhésion d’un membre qui jette publiquement le discrédit sur le parti.
Une expression vague qui pourrait s’appliquer à différentes situations, et qui rappelle la fronde en 2023 de six députés progressistes-conservateurs qui avaient critiqué le leadership du premier ministre Blaine Higgs et qui avait voté une motion de l’opposition libérale concernant la politique provinciale sur l’identité de genre et l'orientation sexuelle dans les écoles.

Blaine Higgs a quitté la tête du PCNB après une défaite aux élections provinciales et une fin de règne marquée par une crise au sein de son parti.
Photo : La Presse canadienne / Darren Calabrese
À l’heure actuelle, le règlement du PCNB indique qu’un vote de 80 % du conseil provincial, un organe composé de 49 présidents de circonscription et de plusieurs responsables du parti, est nécessaire pour révoquer l'adhésion d’un membre.
Dans les libellés des motions soumises au vote le 24 mai, il est également précisé que les membres peuvent être expulsés pour des raisons bien spécifiques comme le fait de changer de parti à l’Assemblée législative ou de faire campagne pour un candidat d’un autre parti lors d’une élection.
Système de vote préférentiel
Les modifications proposées pourraient mener à un changement dans la nomination du chef et conduire le parti provincial vers un système de vote dit préférentiel.
Cela permettrait aux membres de classer leurs choix pour le chef lors d'un seul tour de scrutin. Les choix les moins bien classés sont éliminés à chaque tour de dépouillement jusqu'à ce que quelqu'un obtienne plus de 50 % des voix.

Glen Savoie, chef par intérim du PCNB.
Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve
L'objectif est d’éviter des situations comme en 2016, lorsqu’il a fallu quatre tours de scrutin sur une période de 10 heures pour que Blaine Higgs remporte la direction du parti.
Un processus critiqué
Toutefois, des questions ont été soulevées quant au processus même de soumission des motions qui seront proposées aux membres le 24 mai à Moncton.
Chaque motion doit obtenir l’appui d’un nombre minimum d’associations de circonscription locales pour passer à l’assemblée provinciale plénière.
Mais l'ancien président du parti, Don Moore, affirme qu’une résolution qu’il a rédigée pour être soumise au vote a été annulée avant qu’elle ne puisse être examinée par les associations de circonscriptions.
Don Moore souhaitait donner aux 49 circonscriptions de la province un poids électoral égal dans le choix d'un nouveau chef du parti.
La seule raison qui m'a été donnée était que cette motion était considérée comme antidémocratique, explique l'ancien chef. Il y a un processus étrange qui s’est mis en place ces dernières années. Je pense que certains tentent de contrôler l’avenir du parti en fonction de leurs propres intérêts, commente Don Moore.
La présidente du PCNB, Erika Hachey, n'a pas répondu à une demande d'entrevue sur le processus de sélection des motions.
Obligation d'embaucher du personnel bilingue
Parmi les autres mesures soumises au vote le 24 mai, on peut noter une motion qui donnerait aux associations locales de circonscription plus de pouvoir sur le recrutement des candidats et la planification des réunions de mise en candidature.
Une autre mesure limiterait le montant d’argent que le Parti progressiste-conservateur pourrait recueillir à l’extérieur de la province.
Une motion obligerait le parti à embaucher du personnel bilingue.
De son côté, le chef par intérim, Glen Savoie, n’a pas souhaité discuter des motions, car les membres n’ont pas eu l’occasion de les examiner.
Avec les informations de Jacques Poitras, de CBC