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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Le chef du Parti conservateur de la Colombie-Britannique, John Rustad, prétend que trois anciens députés conservateurs et leurs équipes tentent « de faire du chantage » auprès d'actuels députés et d’employés de sa formation politique.
Dans une lettre adressée à son caucus et dont Radio-Canada a obtenu copie, John Rustad les accuse de vouloir divulguer des enregistrements téléphoniques et des textos s’ils ne se joignent pas à eux.
Il écrit que les ex-députés tentent de faire chanter des personnes pour qu'elles acceptent des emplois ou des contrats avec eux, tout en essayant simultanément de les forcer à faire ou à dire certaines choses afin d'éviter que des documents ne soient divulgués .
Le chef de cabinet du nouveau parti One BC, Tim Thielmann, affirme quant à lui que son parti tente simplement de demander aux députés [conservateurs] de dire la vérité .
One BC est formé de deux anciennes députées conservatrices, Dallas Brodie et Tara Armstrong, qui ont quitté les rangs du Parti conservateur en mars dernier.
Accompagnés du député indépendant Jordan Kealy, tous les trois ont claqué la porte du Parti conservateur après des commentaires troublants de Mme Brodie à propos des pensionnats pour Autochtones.
Radio-Canada n’a pas pu consulter ces supposés échanges.
Nous ne nous laisserons pas abaisser par les actions manipulatrices, malhonnêtes et malveillantes de personnes qui jugent bon de faire chanter les autres, ce qui peut être criminel. Il s'agit là d'un comportement de sociopathe , écrit-il.
Dans une publication sur X mardi, Dallas Brodie, la chef par intérim du nouveau parti One BC dit que pousser les gens à dire la vérité n’est pas du chantage.
S’agit-il de ''chantage'' si nous offrons simplement aux députés conservateurs une conscience tranquille et un nouveau départ afin de dire la vérité sur les élections de l’Assemblée générale? ,
Tim Thielmann nie les allégations qui visent les trois députés indépendants .
Il suggère que M. Rustad tente de détourner l'attention d'irrégularités à l'assemblée générale qui auraient permis au chef John Rustad de demeurer à la tête du Parti conservateur.
Cette lettre n'est rien d'autre qu'une tentative de représailles de la part d'un groupe de députés conservateurs qui savent ce qui s'est passé lors de l'AGA. Ces allégations folles, fausses et diffamatoires de chantage ne sont basées sur aucun fait , avance Tim Thielmann dans une entrevue accordée à Radio-Canada.
John Rustad envisage aussi de déposer une plainte auprès de la police. Le Parti conservateur n’a pas encore répondu à Radio-Canada au moment de la publication de cet article.
David Eby réclame une enquête
Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a tenu à dénoncer la gravité de ce que John Rustad avance dans sa lettre.
Il s'agit d'allégations très sérieuses et s'il ne les porte pas à la connaissance de la police pour quelque raison que ce soit, nous les porterons à la connaissance de la police pour nous assurer que l'affaire fait l'objet d'une enquête appropriée et approfondie .
De son côté, Karin Kirkpatrick, à la tête du parti Centre BC qu’elle a lancé en avril, souhaite aussi que l’éclairage soit fait sur la situation. Elle estime que la politique au Canada doit être exempte de toute tentative de manipulation ou de chantage.
Si ce n'est pas vrai, nous devons nous interroger sur les raisons qui poussent quelqu'un à dire cela. Et si c'est vrai, il doit y avoir des conséquences parce que nous sommes au Canada et que nous devons protéger notre système démocratique , dit-elle.
Or, elle décrit que depuis son élection, le Parti conservateur est malmené par des controverses.
Le travail de l’opposition officielle est de critiquer le gouvernement, et non pas de se critiquer publiquement entre eux , estime celle qui se prépare à une éventuelle élection partielle.