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Le pari de Ruby Liu pour réinventer les anciens magasins de La Baie d’Hudson

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La milliardaire britanno-colombienne Ruby Liu, propriétaire des centres commerciaux Tsawwassen Mills à Vancouver, Mayfair à Victoria et Woodgrove à Nanaimo, a obtenu l’approbation des tribunaux pour reprendre les baux des anciens magasins La Baie d’Hudson situés dans ces espaces commerciaux.

Elle compte y déployer une vision ambitieuse inspirée d'Asie, axée sur l'expérience, pour attirer une nouvelle génération de consommateurs, un projet qui suscite espoir et scepticisme dans le secteur.

L'entrepreneuse a l'ambition de reprendre les baux de 28 magasins La Baie d'Hudson à travers le pays.

Arrivée au Canada en 2014, Ruby Liu affirme posséder 30 ans d'expérience dans le commerce de détail. Sa vision est claire : ramener les jeunes, et en particulier la génération Z, des écrans vers les centres commerciaux.

Sa stratégie pour contrer la domination du commerce en ligne est de transformer ces vastes espaces en destinations dynamiques.

Nous voulons amener les jeunes de l'Internet vers la réalité, du en ligne au hors-ligne , a-t-elle expliqué en entrevue, avec sa traductrice Linda Chin, qui est aussi la PDG de son entreprise immobilière Central Walk.

Une vision inspirée de l’Asie

Pour y parvenir, elle s'inspire des modèles de la Thaïlande et du Japon, réputés pour leur niveau de service et leurs expériences immersives. Plutôt que de simples lieux de magasinage, elle imagine des pôles communautaires offrant du divertissement, de la gastronomie et des événements.

Son plan de déploiement se décline en trois niveaux : des magasins de base opérationnels en trois mois, avec peu de rénovations, des magasins platine plus immersifs qui pourront ouvrir en six à huit mois, et enfin des magasins phares.

Une femme tient un selfie stick et regarde la caméra.

Ruby Liu affirme que le Canada devrait s'inspirer de la Thaïlande et du Japon pour trouver des solutions.

Photo : Radio-Canada / Ben Nelms

Il s'agit là d'un projet ultime, nécessitant l'appui des propriétaires, qui intégrerait des technologies de pointe comme la réalité virtuelle, des restaurants haut de gamme et des zones de divertissement pour la famille.

Elle a déjà repris trois baux, payant environ 6 millions de dollars pour ceux situés dans les centres commerciaux qu'elle possède. Les 25 autres baux qu'elle convoite concernent des propriétés en Alberta, en Colombie-Britannique et en Ontario qu'elle ne détient pas.

La Baie d'Hudson n'a pas encore demandé l'approbation du tribunal pour cet arrangement, mais les propriétaires de ces espaces s'opposent massivement à son arrivée.

Ils ont exprimé aux médias leurs préoccupations face à ce qu'ils considèrent comme un manque de plan d'affaires détaillé et d'expérience dans la gestion d'un réseau de grands magasins.

 cédé à Ruby Liu.

Ruby Liu a reçu les clés d'un ancien magasin Saks Off 5th de la Baie d'Hudson, situé dans le centre commercial Tsawwassen Mills dont elle est propriétaire, en Colombie-Britannique.

Photo : La Presse canadienne / Darryl Dyck

Ruby Liu balaie ces critiques, soulignant que les 355 ans d'expérience de La Baie ne l'ont pas sauvée de l'échec

Selon elle, le véritable enjeu n'est pas l'expérience, mais l'argent. Elle estime que les baux à long terme et à faible loyer ont une grande valeur et juge injuste que les propriétaires veuillent les récupérer gratuitement.

Un projet avec certains « défis »

David Ian Gray, stratège en vente au détail et instructeur à l'École de commerce de l'Université Capilano, offre une analyse nuancée.

Tout en applaudissant l'enthousiasme de Mme Liu pour revitaliser une offre de détail canadienne qu'il qualifie de fade , il met en garde contre les défis d'un tel projet.

On ne peut pas simplement faire un copier-coller de quelque chose qui fonctionne en Asie.

Il cite notamment les différences de densité de population, les coûts de main-d'œuvre et les infrastructures technologiques au Canada.

Selon M. Gray, le succès du projet dépendra de bien plus que des innovations et du divertissement. Pour assurer la fidélité des clients, l'offre doit répondre à un besoin fondamental. En fin de compte, la grande question est la suivante : que va-t-elle vendre exactement et à qui? demande l'expert.

Alors que Ruby Liu se dit confiante à 90 % de réussir en misant sur le travail acharné et des produits de qualité à bas prix, l'avenir dira si sa vision audacieuse parviendra à transformer durablement les anciens magasins de La Baie d’Hudson.

Avec des informations de Tarnjit Parmar et The Early Edition

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