David Engels chez TV Libertés résume parfaitement la folie allemande actuelle. Que ce soit sous le nazisme il y a un siècle ou le gauchisme aujourd’hui, l’Allemagne semble toujours courir vers une forme de radicalisme sans avenir. Ce pays retrouvera-t-il la raison un jour ?

De manière plus légère, mais tout aussi parlante, le cas de cette campagne contre le harcèlement dans les piscines, décidément le rectangle bleu où se concentrent les tensions sociétales. Au moment où des fillettes étaient agressées par des réfugiés syriens, le maire d’une ville de Westphalie a cru bon de lancer une campagne d’affichage sur une grosse femme blanche qui agresse sous l’eau un jeune migrant amputé !

« Personne n’a le droit de te toucher sans ton consentement. Si tu te sens mal à l’aise, tu as le droit de demander de l’aide ! »

Sur les affiches suivantes, on peut voir le régime encourager les Blancs à toucher les fesses des migrantes, à noyer des filles de couleur, à les harceler dans les vestiaires, tout en donnant le droit aux grosses Blanches de peloter des migrants handicapés incapables de se défendre.

Ces imbéciles qui veulent être plus gauchistes que Soros vont finir par faire regretter le nazisme aux Allemands, dans un mouvement de retour de pendule. Le pendule a été trop loin à gauche, il va nécessairement repartir à droite. Et c’est pas Merz, qui veut relancer un Barbarossa, qui va améliorer les choses.

Ceci étant dit, le malaise allemand n’est pas seulement dû à l’invasion migratoire, dix fois pire que chez nous puisqu’en dix ans, depuis le début du conflit syrien, près de dix millions de migrants ont envahi notre voisin. Le grand patronat se frotte les mains, le peuple paye la note. En réalité, la montée fulgurante du vote AfD ne date pas de l’explosion migratoire, mais des effets désastreux de la réunification et des espoirs déçus des ex-Allemands de l’Est.

Le Monde diplomatique, encore lui, a sorti en novembre 2024 un excellent article historico-politico-économique sur le sujet, mais avec quelques injections d’antifascisme déplacé de bon aloi. Profitant que Serge Halimi regarde ailleurs, la queue entre les jambes et les oreilles basses, on soutire quatre paragraphes. Nous sommes en 1989, le mur de Berlin s’effondre.

Les citoyens des pays du bloc de l’Est s’émerveillaient de l’avènement de la démocratie, de l’abolition des restrictions aux déplacements, de la fin de la surveillance généralisée ainsi que de l’oppression sécuritaire. Le marché libre devait remplacer des entreprises publiques obsolètes, inaugurant une ère de croissance économique. L’heure serait bientôt à la consommation de masse, à laquelle pouvaient légitimement aspirer des populations lassées par les files d’attente et les pénuries. [...]

Les choses ne se sont pourtant pas passées comme prévu. Dans la majorité des anciens pays socialistes, l’effondrement de l’URSS précéda un déclin économique plus long et plus profond encore que la Grande Dépression des années 1930. Un bouleversement dévastateur dans la vie de 420 millions de personnes, soit 9 % de la population mondiale. Chute de la production, hyperinflation, effondrement de la natalité, explosion des inégalités et de la criminalité, augmentation massive du chômage et des déplacements de populations, surmortalité : tous les indicateurs convergent pour mettre en lumière des dommages humains inédits en temps de paix. [...]

Cette débâcle a laissé des traces jusque dans les corps. En 2017, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) constatait que les adultes nés au début des années 1990 mesuraient en moyenne un centimètre de moins que les cohortes des décennies précédente et suivante – une différence de taille similaire à ce que les chercheurs observent chez les individus nés dans les zones de guerre. [...]

Tandis que la « grande dépression » postcommuniste se prolonge tout au long des années 1990, les agences des Nations unies commencent à documenter ses effets sur la santé et le bien-être, tout en s’inquiétant de ses conséquences politiques à long terme. En 1999, un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) révèle ainsi que l’alcoolisme, la toxicomanie et les suicides ont fauché 9,7 millions d’hommes adultes depuis 1990.

Devant le mécontentement des Osties, les observateurs occidentaux commencent à prendre peur, voyant revenir la figure d’un sauveur à la Hitler. On connaît la suite, l’AfD monte dans les Länder d’ancienne Allemagne de l’Est, la Hongrie vote Orbán, la fin du communisme a fait monter le populisme, menaçant la démocratie capitaliste occidentale.
Pour le Diplo, c’est la « démocratisation » forcée et ratée des pays post-communistes qui a créé des Orbán et des Poutine, donc l’invasion de l’Ukraine, et des partis comme l’AfD, qui veut désormais « déporter » des millions de migrants. L’article se termine sur ça :

Mais, lorsque l’on sème une désolation connue pour engendrer des monstres, faut-il vraiment s’étonner de les voir apparaître ?

Faut savoir : les monstres, ce sont les princes de l’oligarchie occidentale qui détruisent tout avec leur capitalisme financier, ou les dirigeants qui défendent leur pays, leur peuple et sa souveraineté ?

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