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Le Nouveau-Brunswick obtient 1500 places de résident permanent de plus que ce qu’Ottawa lui avait initialement attribué.
En janvier dernier, le gouvernement fédéral avait annoncé une diminution de moitié des cibles d’immigration permanente. Le nombre de places allouées pour le programme des candidats du Nouveau-Brunswick était ainsi passé de 5500 en 2024 à 2750 places pour 2025.
À l’époque, le ministre provincial de l’Immigration, Jean-Claude D’Amours, affirmait que la décision du gouvernement fédéral mettait en péril la croissance économique de la province.
Après des négociations avec Ottawa, le Nouveau-Brunswick a finalement obtenu 1500 places supplémentaires.
Dans un communiqué publié vendredi, la province se félicite de cette nouvelle et remercie le gouvernement fédéral pour la souplesse dont il fait preuve sur cette question.
Les nouveaux arrivants sont d'une importance capitale pour répondre à la demande de main-d'œuvre du Nouveau-Brunswick, souligne Jean-Claude D’Amours dans une déclaration envoyée par courriel à Radio-Canada.

Le ministre responsable de l'Immigration, Jean-Claude D'Amours. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
Malgré cette hausse des cibles, elles n’atteignent pas les niveaux de 2024. Au total, en effet, la province perd tout de même 1250 places par rapport à l’année dernière.
C’est pourquoi Fredericton souhaite continuer à privilégier les candidats à la résidence permanente qui travaillent dans trois secteurs prioritaires : la santé, l’éducation et certains métiers de la construction.
La province affirme qu’elle considérera les autres secteurs lorsque cela s’avère possible.
Coup dur pour la restauration
Pour la vice-présidente atlantique chez Restaurants Canada, c'est une très mauvaise nouvelle. On espérait que si la province arrivait à obtenir plus de places dans son programme d’immigration économique, on pourrait y accéder. On va devoir continuer à vivre notre pénurie de main-d'œuvre, déplore Janick Cormier.

Janick Cormier, vice-présidente pour le Canada atlantique chez Restaurants Canada.
Photo : Radio-Canada
Elle explique que lors de la pandémie, le secteur de la restauration a perdu de nombreux travailleurs canadiens qui se sont réorientés vers d'autres métiers. Ces postes ont été en majeure partie pourvus par des immigrants dont certains pourraient être obligés de quitter le pays s'ils n'obtiennent pas le statut de résident permanent.
[Les restaurateurs] ne savent pas comment ils vont faire pour garder leurs portes ouvertes. Ces gens-ci, ce sont souvent les travailleurs qualifiés qu’on met en cuisine. Pas de cuisinier, pas de bouffe, pas de restaurant. Ça va être très difficile pour l’industrie de survivre à ce coup-là, poursuit-elle.
Pour sa part, Louis-Philippe Gauthier, vice-président atlantique de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, estime que cette hausse du nombre de places allouées est mieux que rien.

Louis-Philippe Gauthier, vice-président pour la région atlantique de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante.
Photo : Radio-Canada / Patrick Lacelle
Vu la réalité de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, ça va être un atout de plus, estime-t-il. Toutefois, il appelle le gouvernement fédéral à retourner à la table à dessin et à augmenter encore le nombre de places.
Le N.-B. accueillera 400 demandeurs d'asile
En contrepartie de ces nouvelles places, le Nouveau-Brunswick s’est engagé à accueillir 400 demandeurs d’asile au cours des deux prochaines années, sous réserve qu’ils acceptent de venir dans la province.
Pour aider la province à accueillir ses demandeurs d’asile, Ottawa lui fournira 14,1 millions de dollars pour répondre aux besoins temporaires des demandeurs d’asile en matière de logement alors qu’ils font la transition vers le marché du travail.
Le ministre provincial de l’Immigration assure dans un communiqué que de nombreux demandeurs d’asile sont déjà en mesure de contribuer à l’économie du Nouveau-Brunswick.
Avec des informations de Babatundé Lawani