Le président iranien Massoud Pezeshkian affirme qu’Israël a tenté de l’assassiner, sans apporter de preuves pour l’instant. Une accusation grave, restée sans réponse officielle côté israélien, mais qui ravive les tensions entre les deux ennemis régionaux, deux semaines seulement après l’instauration d’un cessez-le-feu.

Alors que le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran reste fragile, Donald Trump a rencontré hier soir à Washington le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’un dîner discret. Très peu d’informations ont filtré à l’issue de cet échange, organisé dans un contexte de tensions persistantes à Gaza et au Moyen-Orient.

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Le président iranien accuse Israël d’avoir tenté de le tuer

Fervent soutien de l’ex-président américain, Benjamin Netanyahu aurait adressé au comité Nobel une lettre visant à proposer Donald Trump pour le prix Nobel de la paix. Dans le même temps, une déclaration du président iranien Massoud Pezeshkian agite les milieux diplomatiques : il accuse Israël d’avoir tenté de l’assassiner. Une accusation grave, mais à ce stade, ni l’armée israélienne ni le gouvernement n’ont officiellement réagi, rendant difficile l’évaluation de sa véracité.

Pour mémoire, le 26 juin, soit deux jours après l’annonce du cessez-le-feu, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, déclarait publiquement que si l’opportunité s’était présentée, Tsahal aurait envisagé d’éliminer le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. Le mois dernier, plusieurs responsables militaires iraniens, ainsi que des scientifiques liés au programme nucléaire, ont été tués lors d’opérations attribuées à Israël. En revanche, aucun haut dirigeant civil n’a été visé.

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Certains experts estiment qu'Israël cherchait à instaurer un climat de panique et de paranoïa au sein du leadership civil et religieux de l'Iran sans véritablement avoir l'intention de s'en prendre à la vie des plus hauts dignitaires du régime. D'autant plus que l'administration américaine s'est montrée réticente à prouver d'éventuelles éliminations de responsables politiques et qu'elle l'a très probablement fait savoir aux dirigeants israéliens.

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