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Le méthane issu des puits de pétrole inactifs « 7 fois plus important » que prévu

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L’ampleur des émissions de méthane provenant des puits pétrogaziers inactifs au Canada serait sous-estimée, notamment parce que les fuites de ce puissant gaz à effet de serre seraient sept fois plus importantes qu’on ne le pensait.

C’est le constat auquel a abouti une étude (nouvelle fenêtre) (en anglais) de l’Université McGill qui vient de paraître dans Environmental Science & Technology.

Pour en arriver à cette conclusion, l'équipe de chercheurs dirigée par Mary Kang, professeure agrégée de génie civil, a mesuré in situ les émissions de méthane de 494 puits répartis dans cinq provinces, soit l'Alberta, la Saskatchewan, la Colombie-Britannique, l'Ontario et le Québec.

Quelques puits de gaz non obturés seraient à l’origine de la majorité des émissions de méthane provenant des puits pétrogaziers abandonnés au pays.

230 kilotonnes contre 34 kilotonnes

Après en avoir analysé les données, les chercheurs ont estimé à 230 kilotonnes les émissions de méthane à l’échelle du Canada en 2023. Cela représente sept fois plus que les 34 kilotonnes déclarées dans le Rapport d’inventaire national, soulignent-ils.

Nous avons mesuré le taux d’émission de méthane le plus élevé jamais enregistré au Canada pour un puits pétrogazier non exploité, affirme Mary Kang dans un communiqué.

Selon l’étude, le Canada compte plus de 425 000 puits pétrogaziers désaffectés, qui sont principalement recensés en Alberta et en Saskatchewan.

Cela veut dire que le nombre de puits inactifs dont les fuites de méthane ont été analysées dans l’étude ne représente que 0,1 % de ce total.

Une indication qu'un puits énergétique a cessé ses activités est marquée sur un puits de gaz naturel situé près de Two Hills, en Alberta, et appartenant à Sequoia Resources, qui a fait faillite en 2018.

Les chercheurs ont mesuré directement les émissions de méthane de 494 puits répartis dans 5 provinces, dont l'Alberta et la Saskatchewan. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Kyle Bakx/CBC

Les auteurs précisent qu’ils ont mesuré les émissions à l’aide d’une chambre de flux et que les données ont été recueillies en tenant compte de l’âge du puits, de sa profondeur et de son état d’obturation.

Nous avons été surpris de constater que les facteurs d’émissions variaient considérablement d’une province à l’autre, affirme Mary Kang.

Par conséquent, les auteurs soulignent l’importance de bien quantifier les émissions de méthane et rappellent que celles-ci contribuent à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre et à la pollution de l'eau, du sol et de l'air.

Sans estimations précises des émissions de méthane, nous ne pouvons pas élaborer de politiques climatiques efficaces, soutient Mary Kang.

Le méthane est un puissant gaz à effet de serre. Sur une période de 20 ans, il retient environ 80 fois plus de chaleur dans l’atmosphère que le dioxyde de carbone, en quantités égales.

Donner une nouvelle vocation à ces puits

L’étude soutient par ailleurs qu’il est nécessaire de repenser la gestion des puits anciens, en leur donnant, par exemple, de nouvelles vocations, comme le suggère Mary Kang.

Jade Boutot, doctorante dans le laboratoire de Mary Kang et membre de l’équipe ayant mené l'étude, abonde dans le même sens.

Nombre de ces sites peuvent être transformés pour produire de l'énergie propre, comme l'énergie éolienne, solaire et géothermique.

L’étude a été financée notamment par l’organisme Clean Economy Fund, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et le Fonds de recherche du Québec – Nature et Technologies.

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