NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Les relations entre minorités visibles et les policiers ne s'améliorent pas à Winnipeg, indique un rapport, dont les premières pages ont été dévoilées samedi.
Des chercheurs ont rassemblé des dizaines de témoignages pour dresser le portrait de la situation. Après 5 années d’étude et sur la base de 76 témoignages, ils constatent que la police fait preuve de stigmatisation envers les personnes qui ne sont pas blanches.
La police ne surveille pas les gens en fonction de ce qu'ils font. La police s'occupe davantage de ce que vous regardez, souligne David Mabior Atem, un chercheur à l’Université de Winnipeg.
Selon lui, la police ne doit pas s'étonner de voir les gens tels qu'ils sont, tels qu'ils s'habillent, tels qu'ils font les choses, tels qu'ils parlent.
Darrien Morton, assistant de recherche à l’Université du Manitoba et chercheur de l’équipe, estime que la police de Winnipeg devrait rendre des comptes et qu’elle a besoin pour cela des ressources appropriées.
Nous avons besoin que la police rende des comptes, nous avons besoin de plus de ressources, nous avons besoin de diverses choses qui ont été clairement dites auparavant, note M. Morton, soulignant qu’il faut faire en sorte que chacun se sente comme chez soi.
Radio-Canada n’a pas été en mesure d'avoir les commentaires de la police au moment d’écrire ces lignes.
Les auteurs du rapport espèrent tout de même que le chef de police, Gene Bowens, prendra connaissance du document.

1:42
Avec les informations de Victor Lhoest