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Martin Parr / Magnum
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Pas la grille FDJ qui nous vaut un tirage de boules à la télé, non : le loto des banlieues et des campagnes, avec les cartons achetés des semaines à l’avance pour jouer avec ses numéros fétiches, le bon d’achat chez le boucher du coin et les petits lots à la ligne, le tout pour soutenir l’association de la ville qui vient en aide à une gamine polyhandicapée… En 2023, 27 millions de Français ont joué au moins une fois dans l’année au loto, avec une moyenne de 5€ par semaine, soit un total de 20 milliards d’euros dépensés.
Pour les non-initiés, le Loto, c’est le tirage présenté à la télévision entre le fromage et le dessert. Une institution de la Française des jeux (FDJ United) qui rapporte des milliards à l’État chaque année. L’heureux gagnant, béni des dieux et de Bercy, ne sera pas soumis à l’impôt sur le revenu. Cependant, on parle souvent d’un « impôt du pauvre » ou d’un « impôt régressif », puisque ce sont les plus démunis, pour qui 100€ résonnent comme un appel de la Providence, qui y consacrent une part de leurs revenus dans l’espoir de s’enrichir. Et plus le pays s’enlise dans la crise, plus les participants se bousculent : en 2023, 27 millions de Français ont joué au moins une fois dans l’année, avec une moyenne de 5€ par semaine, soit un total de 20 milliards d’euros dépensés… En 2022, la FDJ, à elle seule, a reversé près de 3 milliards d’euros à l’État.