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Le jugement des effondrements de la rue d’Aubagne interrompu après le malaise d’un prévenu

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Justice 07/07/2025 11:24 Actualisé le 07/07/2025 12:19

Le tribunal judiciaire de Marseille rend sa décision dans les effondrements qui ont fait 8 morts en 2018.

Par Maxime Birken avec AFP

Début novembre 2018, deux immeubles s'étaient effondrés à Marseille, rue d'Aubagne, causant la mort de huit personnes.

Jean-Paul Pelissier / Reuters

Début novembre 2018, deux immeubles s'étaient effondrés à Marseille, rue d'Aubagne, causant la mort de huit personnes.

JUSTICE - Une audience mouvementée. La lecture du jugement dans l’affaire des effondrements de la rue d’Aubagne a été interrompue et la salle d’audience évacuée, ce lundi 7 juillet au tribunal de Marseille. En cause : l’un des copropriétaires poursuivis qui, reconnu coupable, a fait un malaise avant que sa peine soit prononcée.

Alors que le président Pascal Gand énonçait les fautes des propriétaires de l’appartement du 1er étage loué à une famille comorienne, leur reprochant « une indifférence totale » sur l’état du logement, Sébastien Ardilly a commencé à s’affaisser aux côtés de ses deux parents, avant de s’effondrer au sol. Juste avant, trois autres copropriétaires représentant deux autres appartements du 65 rue d’Aubagne avaient eux été relaxés.

« Le tribunal retient que vous étiez personnellement informés des désordres graves » au 65 de la rue d’Aubagne et que « vous avez fait preuve d’une indifférence totale en n’exécutant pas les travaux » nécessaires, a commencé le président Pascal Gand. « Ces fautes ont causé de façon indirecte et certaine la mort d’Ouloume Saïd Hassani », a poursuivi le magistrat, évoquant cette mère comorienne démunie qui vivait dans cet immeuble insalubre avec ses deux fils, qui ont eux survécu et étaient présents dans la salle bondée des procès hors normes du tribunal judiciaire de la ville.

Alors que Pascal Gand énumérait ces fautes − travaux non réalisés dans le plancher, le plafond, fils électriques apparents, punaises de lit −, Sébastien Ardilly, poursuivi avec ses parents et la SCI familiale, a commencé à s’affaisser avant de s’effondrer au sol. Quelques dizaines de minutes après la suspension de l’audience, le prévenu a finalement été évacué sur un fauteuil roulant par les marins-pompiers.

À la reprise, le tribunal a annoncé sa condamnation à trois ans de prison dont un an ferme sous bracelet électronique, quatre ans dont deux ferme sous bracelet électronique pour son père Gilbert et trois ans avec sursis pour sa mère Martine.

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