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Le Hamas a annoncé vendredi mener des consultations avec d’autres mouvements palestiniens sur une proposition de trêve avec Israël dans la bande de Gaza, ce qui pourrait être le prélude à de nouvelles négociations en vue de mettre fin à près de 21 mois de guerre.
Cette annonce précède une visite du premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, lundi à Washington. Il doit être reçu par le président américain, Donald Trump, qui fait pression pour que les deux camps parviennent à un cessez-le-feu.
« Le mouvement mène des consultations avec les chefs des forces et des factions palestiniennes à propos de la proposition » envoyée par les médiateurs, a déclaré le Hamas tôt vendredi.
Une première trêve d’une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois en début d’année, négociées par l’intermédiaire du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte, avaient permis le retour d’otages retenus dans le territoire palestinien et la libération de Palestiniens détenus par Israël.
Faute d’accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël avait repris le 18 mars son offensive, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien.
Benjamin Nétanyahou a réaffirmé mercredi son intention d’éliminer le mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, « jusqu’à la racine », l’un des buts affichés de la guerre avec le retour des otages.
M. Nétanyahou, qui fait face à une extrême pression de son opinion publique, a promis jeudi de ramener « tous » les otages, « sans exception », durant une visite au kibboutz Nir Oz, la communauté qui a payé le plus lourd tribut à l’attaque du 7 octobre 2023.
Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.
L’attaque du Hamas a fait 1219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.
Au moins 57 130 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Proposition de trêve de 60 jours
Donald Trump avait assuré mardi qu’Israël avait accepté de finaliser les termes d’un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l’accepter, affirmant qu’un accord était proche.
Selon une source palestinienne, cette proposition n’est pas fondamentalement différente des précédentes versions présentées par les États-Unis et « comprend une trêve de 60 jours », pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages encore en vie en échange de la libération par Israël de prisonniers palestiniens.
Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, avait appelé mercredi à ne pas « manquer » une occasion de libérer les derniers otages.
Pourtant, aucune piste tangible n’a encore émergé des tractations et l’horizon d’une fin des combats suscite des débats en Israël, des ministres d’extrême droite s’y opposant tant que le Hamas est toujours actif.
Israël a annoncé récemment étendre ses opérations militaires à Gaza, où la Défense civile a fait état vendredi de 15 morts dans des frappes israéliennes.
Selon un responsable de la Défense civile, Mohammad al-Moughayyir, sept personnes parmi lesquelles un enfant ont été tuées dans une frappe aérienne sur des tentes abritant des déplacés près de Khan Younès, dans le sud du territoire.
Huit personnes parmi lesquelles deux enfants sont mortes dans deux autres frappes sur des camps de tentes, sur la côte près de cette ville, a-t-il ajouté.
L’armée israélienne, contactée par l’AFP, a déclaré ne pas être en mesure de faire de déclaration sur des frappes en particulier en l’absence de coordonnées précises, mais a ajouté « mener des opérations, afin de démanteler les capacités militaires du Hamas ».
Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations fournies par les secouristes.
613 Gazaouis tués lors des distributions de GHF depuis fin mai, selon l’ONU
Quelque 613 personnes ont été tuées lors de distribution d’aide à Gaza depuis la fin mai, dont 509 près des sites de la seule fondation GHF soutenue par les États-Unis et Israël, a indiqué l’ONU vendredi. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a commencé à distribuer des boîtes de produits alimentaires le 26 mai, après un blocus de plus de deux mois imposé par Israël à l’entrée de toute aide humanitaire et en dépit des avertissements de risque de famine. Les distributions de GHF ont donné lieu à des scènes chaotiques, l’armée israélienne ayant fait feu à plusieurs reprises pour tenter de contenir des centaines de Palestiniens désespérés. « Nous avons enregistré 613 » personnes tuées depuis le début des opérations de la fondation jusqu’au 27 mai, dont 509 « près des lieux de distribution de GHF », a indiqué une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Ravina Shamdasani, lors d’un point de presse à Genève. Les autres personnes ont été tuées « près des convois de l’ONU et d’autres organisations », a-t-elle ajouté. Elle a expliqué que ces chiffres étaient en constante évolution car le Haut-Commissariat a reçu depuis de nouvelles notifications de personnes tuées « que nous nous efforçons de corroborer ». La tâche est difficile en raison du manque d’accès. « En ce qui concerne les responsables, il est clair que l’armée israélienne a bombardé et tiré sur les Palestiniens qui tentaient d’atteindre les points de distribution. Combien de personnes tuées ? Qui est responsable ? » a interrogé Mme Shamdasani. « Nous avons besoin d’un accès. Nous avons besoin d’une enquête indépendante », a-t-elle insisté. L’ONU et les principales organisations d’aide ont refusé de travailler avec la GHF, affirmant qu’elle servait les objectifs militaires israéliens et violait les principes humanitaires de base. La fondation, qui a recours à des contractuels armés pour assurer la sécurité de ses centres, nie tout incident « à proximité » de ses quatre sites de distribution. « Nous n’avons eu aucun incident violent sur nos sites de distribution », ni « à proximité immédiate », a assuré jeudi à la presse son président, Johnnie Moore, un évangélique chrétien américain allié du président Donald Trump. Israël, dont l’offensive a débuté au lendemain d’une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, a imposé début mars au territoire palestinien un blocus humanitaire. Ce blocus a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité, et n’a été que partiellement assoupli lorsque la GHF a commencé ses distributions.