On ne gagne pas près de 400 000 abonnés en moins de deux ans sans faire quelques jaloux. Guy de la Fortelle constate, et il n’est pas le seul, que les attaques d’officines du système contre Tocsin se multiplient depuis plusieurs mois. Un article de Conspiracy Watch en janvier, un piratage informatique du site en mars dernier, et plus récemment, le fameux reportage de Martin Weill qui nous présente comme un « poids lourd de la catégorie », après avoir posé près de sept fois dans un entretien de dix minutes la même sempiternelle question à Clémence : « Est-ce que vous êtes pro-russe ? ».

Ces attaques peuvent avoir des conséquences directes sur l’avenir de Tocsin.

« Avec ce reportage, le groupe TF1 nous a mis une cible dans le dos. », affirme sans détour notre président Guy de la Fortelle. L’heure est venue pour nous de monter en gamme et de nous doter de moyens de défense à la hauteur de nos adversaires. Cela passe, entre autres, par mettre en place notre propre bande passante pour ne plus dépendre du bon vouloir des algorithmes de YouTube.

D’autres projets sont aussi en gestation : développer l’écrit (enquêtes et reportages), les reportages vidéo en direct sur le mode de celui effectué en Roumanie et même, de nouvelles émissions sur Tocsin +. Et pour cela, nous ne dérogerons pas à la règle que nous nous sommes fixés dès notre création : nous avons besoin de vous.

Tocsin peut s’enorgueillir d’avoir créé un modèle financier quasi-unique qui le place uniquement sous la dépendance de ceux qui le regardent. Nous n’avons ni régie publicitaire, ni milliardaire, ni subventions publiques derrière nous. Ce qui fait que nous sommes véritablement libres, c’est que depuis notre lancement, 18 000 d’entre vous nous ont donné à la hauteur de leurs moyens pour nous soutenir. Nous n’avons jamais touché de don supérieur à 3 000 euros. C’est le nombre qui fait notre force.