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Le gouvernement régional d’Andalousie poursuivra l’abattage des oliviers à Jaén malgré l’opposition de la population

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Le gouvernement régional d’Andalousie a affirmé dans une lettre adressée à la plateforme de défense du milieu rural SOS Rural que les autorités bénéficiaient du soutien de la société pour maintenir leur décision d’abattre des milliers d’oliviers centenaires à Jaén et de les remplacer par des panneaux photovoltaïques, malgré les plus de 122.000 signatures recueillies par une pétition contre ce projet.

Dans cette lettre, le Conseil régional informe du refus du président, Juan Manuel Moreno, de rencontrer la plateforme pour discuter de l’abattage des oliviers – qui sont traditionnels dans les environs de Lopera, Jaén – et leur assure que les projets d’énergie renouvelable en Andalousie, développés dans un cadre public-privé, bénéficient d’une « licence sociale opérationnelle », a expliqué Natalia Corbalán, porte-parole nationale de SOS Rural.

« La Junta (Comité démocratique de l’Espagne) nous affirme que l’abattage des oliviers bénéficie du soutien de la société et qu’il est conforme à la loi, mais chez SOS Rural, nous lui rappelons que notre campagne contre l’abattage a recueilli plus de 122.000 signatures », a déclaré Mme Corbalán.

« De nombreux propriétaires ont été expropriés de force de leurs oliviers et cette loi derrière laquelle se cache le gouvernement de Moreno est profondément immorale », a-t-elle ajouté.

Dans la lettre envoyée par la Junta à SOS Rural, le gouvernement andalou a assuré qu’il « partageait pleinement les préoccupations relatives au développement et à l’implantation d’installations d’énergies renouvelables dans [leur] communauté autonome, qui doivent s’accompagner de la protection correspondante des intérêts environnementaux, culturels et sociaux ».

Dans une interview accordée à Epoch Times Espagne, Mme Corbalán a déclaré qu’« un outil public – une loi telle que celle du secteur électrique – est utilisé pour servir des intérêts privés ».

« En Espagne, l’expropriation forcée est traditionnellement réservée aux travaux d’intérêt public, comme les routes ou les infrastructures essentielles. Mais ici, elle est utilisée pour favoriser des entreprises privées, souvent des fonds vautours spécialisés dans l’énergie, sans visage ni identité claire », a-t-elle poursuivi.

La militante a expliqué que ces entreprises sont souvent « des sociétés écrans, aux noms inconnus, qui arrivent, construisent l’usine – qui ne crée pas d’emplois au-delà des quelques travailleurs nécessaires à son montage – puis disparaissent. L’usine est entretenue par trois personnes et l’énergie produite est exportée, sans que nous sachions exactement où elle va. Bien sûr, ce n’est pas une source de richesse pour la population : elles engendrent la ruine et le dépeuplement », a ajouté Mme Corbalán.

La porte-parole de SOS Rural s’est interrogée : « Une procédure qui autorise l’abattage d’oliviers traditionnels pour installer des panneaux de fer et de verre, détruisant ainsi des terres hautement productives et privant les économies locales de tout avenir, est-elle vraiment garante du bien commun et des intérêts environnementaux, culturels et sociaux du territoire ? »

« C’est une lettre effrontée, qui manque cruellement de considération et dans laquelle ils reconnaissent des actions qui ne sont pas conformes à la loi », a ajouté Rafael Alcalá, porte-parole de la plateforme Campiña Norte. « Est-ce que le seul critère pris en compte, à savoir le profit des entreprises privées, est d’utilité publique ? Veulent-ils vraiment nous faire croire qu’ils respectent la licence sociale d’exploitation ? », a-t-il relevé.

D’une part, le gouvernement régional d’Andalousie souligne la nécessité de disposer d’énergies renouvelables en raison de l’urgence climatique, de la nécessaire décarbonation de l’économie et des objectifs internationaux, communautaires et nationaux.

« Ces objectifs doivent être compatibles avec le respect de notre patrimoine, de notre culture et de notre environnement, et donc avec le strict respect de la réglementation qui régit le traitement des projets de production d’énergies renouvelables », affirment-ils.

Mme Corbalán a demandé aux autorités de « bien vouloir faire la distinction entre le respect de la loi actuelle et le respect sincère de notre patrimoine, de notre culture et de notre environnement ».

Selon elle, le gouvernement régional ne se soucie guère des effets néfastes de ces projets sur l’environnement.

« Nous constatons que le gouvernement andalou, qui devrait être le garant du respect de la loi, permet des fraudes juridiques avec la fragmentation illégale des projets. »

Afin de sauver les oliviers et le droit de leurs propriétaires sur leurs terres, la plateforme demande au ministère régional de la Durabilité et de l’Environnement d’Andalousie d’approuver le plan qui permettrait à la mairie de Lopera, dans la province de Jaén, de suspendre temporairement les nouveaux permis de construire pour les parcs solaires, compte tenu du quatrième projet photovoltaïque prévu dans la commune.

Il s’agit du « Plan spécial pour l’aménagement des actions liées à la production d’énergie solaire photovoltaïque dans la commune de Lopera », promu par la mairie de Lopera, que le ministère régional a reçu le 22 avril et pour lequel il a jusqu’au 22 juillet pour répondre.

En outre, la plateforme demande que le ministère régional ne délivre pas l’autorisation environnementale unifiée (AAU : Autorización Ambiental Unificada) pour le quatrième projet photovoltaïque prévu à Lopera, qui relève de la compétence exclusive de la délégation à l’environnement de Jaén.

« Sans ce rapport favorable, le projet est bloqué. Dans ce cas précis, il existe en outre des arguments environnementaux de poids, comme la présence de l’oiseau protégé Alzacola rojizo, dont l’habitat serait fortement affecté », a fait valoir SOS rural.

Natalia Corbalán tient une banderole lors d’une manifestation contre l’abattage d’oliviers à Jaén et Cordoue pour installer des panneaux photovoltaïques. (Crédit Photo SOS Rural)

La plateforme a annoncé qu’elle s’était rendue mercredi à Séville, dans le cadre de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement des Nations unies (ONU), où elle s’est prononcée contre l’abattage massif d’oliviers pour mettre en place des mégaprojets solaires.

« Nous voulons alerter la communauté internationale sur un modèle de transition énergétique désordonné, qui menace le paysage, l’économie rurale et notre souveraineté alimentaire, et qui profite d’un discours promouvant les énergies renouvelables à tout prix », a déclaré la porte-parole.

« Les énergies renouvelables, oui, mais pas comme ça », a lancé Mme Corbalán.

Entre 2012 et 2022, les parcs photovoltaïques ont occupé 40.071 hectares de terrain en Espagne. Plus de la moitié (21.354 hectares) correspondaient à des terres productives : 47,2 % étaient des cultures non irriguées et 6,1 % des cultures irriguées, selon les données du ministère de la Transition écologique. En 2012, 6,6 % de ces terres étaient des oliveraies.

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