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Le Gabon nourrit désormais le Cameroun dans un renversement économique spectaculaire qui bouleverse six décennies de relations commerciales établies. Cette transformation silencieuse révèle l’ampleur de la dégringolade camerounaise sous l’ère Paul Biya, où Libreville est devenu le premier fournisseur de Yaoundé au sein de la CEMAC. Sur la période 2019-2023, les exportations gabonaises vers le Cameroun atteignent 143,9 milliards de francs CFA pour 214 400 tonnes de marchandises, créant un déficit inédit de 32,8 milliards pour le Cameroun en 2022. Découvrez comment cette mutation économique expose les faiblesses structurelles du régime camerounais.
Échec Biya : de dominant régional à client dépendant
Ce renversement commercial historique témoigne de l’effondrement de la puissance économique camerounaise sous l’ère Biya. Le Gabon nourrit désormais le Cameroun grâce à une stratégie industrielle cohérente que Yaoundé n’a jamais su développer en 42 ans de pouvoir.
«Ce déséquilibre commercial, historiquement rare, a creusé un déficit de 32,8 milliards de francs CFA pour le Cameroun», révèlent les statistiques qui exposent l’incapacité du régime à maintenir sa compétitivité régionale.
En 2022, le Gabon a vendu pour 58 milliards de francs CFA de produits au Cameroun, contre seulement 25,2 milliards d’importations camerounaises. Cette situation était «inimaginable il y a dix ans» et illustre la dégringolade accélérée sous Biya.
La transformation gabonaise repose sur l’agro-industrie de l’huile de palme (production passée de 70 300 tonnes en 2020 à 130 000 tonnes prévues en 2024) et le bois transformé (69% du bois gabonais transformé localement contre une industrie camerounaise stagnante).
Stratégie gabonaise vs échec camerounais : comparaison accablante
L’ambition gabonaise contraste cruellement avec l’immobilisme camerounais. Libreville vise une réduction de 50% de ses importations alimentaires d’ici fin 2025, menaçant directement les dernières exportations agricoles camerounaises.
«Le pays investit massivement dans la relance de ses cultures vivrières», confirme le Plan national de développement de la Transition gabonais, pendant que le Cameroun stagne dans ses projets agricoles inachevés.
Le Gabon programme 1,5 milliard de francs CFA entre 2024 et 2026 pour construire des marchés transfrontaliers à Bitam et Eboro, démontrant une vision stratégique absente au Cameroun.
Cette ambition de devenir exportateur net de tomates, oignons et produits maraîchers dans la sous-région inverse totalement les flux historiques, reléguant définitivement le Cameroun au rang de marché captif.
Le Gabon nourrit désormais le Cameroun et s’impose comme nouveau leader économique régional, exposant l’ampleur de l’échec du régime Biya qui a dilapidé l’héritage de puissance économique camerounaise en quatre décennies de gouvernance défaillante.
Comment expliquez-vous cette dégringolade économique camerounaise face au dynamisme gabonais ?