NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Dans deux semaines, Kananaskis accueillera les dirigeants du G7, et avec eux, l'une des plus vastes opérations de sécurité pour un pays hôte.
Peu importe le pays, c’est toujours l’opération domestique la plus importante pour le pays hôte , affirme le surintendant Joe Brar, directeur de la sécurité des événements au sein du Service de police de Calgary.
Sur le terrain, les équipes sont déjà en alerte, prêtes à faire face à l’arrivée de manifestants, à d’éventuels perturbateurs et à des conditions météorologiques potentiellement extrêmes.
Les gens doivent s’attendre à voir beaucoup d’uniformes différents.
L’opération de sécurité organisée par le Groupe intégré de la sécurité (GIS) est d’envergure nationale. Elle implique une coordination entre la Gendarmerie royale du Canada (GRC), les Forces armées canadiennes, les shérifs de l’Alberta, la police de Calgary, ainsi que des renforts en provenance des services de police d’Edmonton, Winnipeg et Vancouver.
La planification de la sécurité évolue selon les informations sur les risques et les menaces, des informations qui évoluent au quotidien, mentionne le superintendant Brar.
Ce qui pouvait représenter une préoccupation l’été dernier a peut-être été remplacé par une autre, précise-t-il.
Le public sera tenu à l’écart des dirigeants présents tout au long du sommet.

Zone qui sera interdite au public en raison du G7.
Photo : Radio-Canada / gracieuseté du Groupe intégré de la sécurité du G7
Les manifestations seront limitées à des zones désignées : trois à Calgary et une à l’entrée de Banff. Selon les autorités, ces rassemblements seront diffusés en direct aux dirigeants présents, afin que les voix citoyennes soient entendues malgré les restrictions physiques.
Le nombre de manifestants attendus n’a pas été communiqué.
Par ailleurs, deux zones d’exclusion aérienne seront mises en place au-dessus de Calgary et de Kananaskis à partir du 13 juin.

Zone de restriction de vol pendant la durée du G7 à Kananaskis.
Photo : Radio-Canada / gracieuseté du Groupe intégré de la sécurité du G7
Des mesures additionnelles, comme la fermeture temporaire du tunnel menant à l’aéroport international de Calgary, sont également prévues afin de prévenir tout incident lors de l’arrivée et du départ des chefs d’État.

La GRC ne compte utiliser la force qu'en dernier recours. Dans 99,9 % des cas, les situations sont résolues grâce à la communication et à la désescalade, assure le Surintendant principal David Hall, directeur de la sécurité des événements du Groupe intégré de la sécurité.
Photo : Radio-Canada / Laurence Taschereau
Les risques de feux, un élément de plus
Alors que l’Ouest canadien fait face à des incendies d’une rare intensité, la météo sera suivie de très près durant le sommet du G7.
Les autorités responsables de la sécurité recevront des prévisions météorologiques quotidiennes, afin de surveiller l’évolution de la situation en temps réel.
En cas de dégradation rapide des conditions, les services de sécurité affirment avoir prévu les ressources nécessaires pour procéder à une évacuation d’urgence, si cela s’avérait nécessaire.
La situation des feux de forêt en Alberta n’est pas une surprise pour les autorités. Du point de vue de la sécurité, les plans tiennent compte de la possibilité d’avoir à évacuer le site du sommet ou de faire face à des évacuations dans les communautés environnantes, assure Joe Brar.
À ce jour, aucun incendie préoccupant n’est à proximité de Kananaskis.
Une fine couche de neige tombée lundi apporte même un certain répit aux responsables du GSI.
Les risques d’avalanches seront également surveillés de près afin de s’assurer qu’aucune menace ne plane sur la région pendant le sommet.