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Les organisateurs du festival Lapu Lapu avaient suivi les protocoles d’organisation d’événements extérieurs de la Ville de Vancouver et avaient travaillé avec tous les partenaires requis. C’est un des premiers constats d’un rapport préliminaire sur la Planification et la sécurité des événements publics en plein air, rendu public par la ville de Vancouver et la police de Vancouver.
Cette révision menée par la Ville et les services de police a été mise sur pied après la tragédie du festival Lapu Lapu, le 26 avril.
Le rapport définit les mesures qui sont déjà en place pour aider les organisateurs d’événements à assurer la sécurité.
Il examine également la mise en place de ces mesures pendant le festival Lapu Lapu et propose des changements immédiats et à venir pour réduire les risques d’accidents provoqués par un véhicule, durant ce genre d’événements.
La Ville s’est notamment penchée sur toutes les étapes de l’organisation du festival, de la demande de permis à la tenue de l’événement. Durant ce processus, elle a déterminé que le festival est un événement d'une grande complexité, entre autres à cause de sa situation géographique.
Pas de changements immédiats, mais une présence accrue
Aucun changement précis n’est imposé pour l’instant en marge de ce rapport, mais certaines mesures ont déjà été mises en place.
En conférence de presse, le chef par intérim de la police de Vancouver, a affirmé que, d’ici à ce que les rapports soient déposés, la police s’engage à être présente, quels que soient les coûts, si des organisateurs ne se sentent pas en sécurité.
Nous serons là, a-t-il ajouté, tout en rappelant que la présence policière serait adaptée aux besoins de chaque événement et au souhait des organisateurs, dont certains ne veulent pas de présence policière accrue. L’équilibre est essentiel, a-t-il rappelé, afin d’éviter de donner une impression d’être dans un état policier.
Parmi les autres mesures, le maire Ken Sim a expliqué que la Ville comptait se doter d’une base de données centralisée des menaces à la sécurité d’événements afin de pouvoir mieux coordonner les efforts des autorités municipales et des organisateurs.

Selon le maire de Vancouver, Ken Sim (au lutrin) et le chef par intérim de la police municipale, Steve Rai (2e à partir de la gauche), la Ville a déjà renforcé la sécurité lors d'événements publics en plein air.
Photo : Radio-Canada / Julie Landry
Des barrières anti-véhicules
Pour appuyer ses efforts, la Ville s’est aussi procuré des barrières mobiles du même type que celles dont elle avait fait l’essai en projet pilote lors du défilé du Nouvel An lunaire.
La police de Vancouver en avait recommandé l’achat et les 2 ensembles de 8 barrières de plus de 300 kg chacune ont été livrés jeudi.
Selon l’inspecteur Jeff Neuman, du service de planification des opérations et des urgences de la police de Vancouver, rien n’exigeait le recours à ce genre de barrières lors du festival Lapu Lapu, puisque l’événement était considéré comme à faible risque.
Le rapport final sera publié au plus tard le 27 août. Il comprendra une analyse poussée des règles et des procédures existantes pour la planification d’événements extérieurs, des recommandations pour éviter de nouveaux incidents impliquant un véhicule.
Un rapport d’une commission provinciale sur le même sujet doit également être rendu public au cours de l’été. Vancouver s’engage à suivre les recommandations formulées dans ces rapports.