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Par Le Figaro avec AFP
Il y a 2 heures
L’acteur français a été visé par une plainte de trois anciennes compagnes pour « viols, violences physiques et morales », en 2018, 2019 et 2020. Cette plainte a été classée sans suite le mois dernier mais les supposées victimes comptent déposer un recours, contraignant le festival à écarter l’acteur de l’événement.
Passer la publicité Passer la publicitéLe Festival de Cannes a interdit à un acteur de présenter le film Dossier 137 de Dominik Moll en raison d'accusations de violences sexuelles, a-t-on appris mercredi 14 mai auprès du Festival, confirmant des informations de Télérama . L'acteur français Théo Navarro-Mussy, qui tient un rôle secondaire, aurait dû fouler le tapis rouge aujourd’hui aux côtés de l'équipe du film mais le délégué général du festival Thierry Frémaux a décidé, avant même l'ouverture mardi, de façon inédite et en accord avec la production du long-métrage, de l'écarter, a rapporté le magazine culturel sur son site internet.
Sur le plan judiciaire et selon Télérama, l’acteur a été visé par une plainte de trois anciennes compagnes pour « viols, violences physiques et morales », dans la sphère privée, « en 2018, 2019 et 2020 », au moins quatre ans avant le tournage. Cette plainte a été classée sans suite en avril 2025 pour « infraction insuffisamment caractérisée » mais « les trois plaignantes ont indiqué leur intention de déposer un recours en se constituant partie civile », affirme Télérama.
Contacté par le magazine, le comédien rappelle que la justice l’a, « à ce stade, mis hors de cause ». « Je n’ai reçu aucune information qu’une quelconque procédure se poursuivait. Ce projet de plainte avec constitution de partie civile n’a pas été acté judiciairement à ma connaissance », a commenté l’avocate de l’acteur, Me Pouzet-Gagliardi. L’AFP n’était pas été en mesure de confirmer ces éléments mercredi soir.
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«La procédure reste en cours »
Le délégué général du Festival de Cannes, auprès de qui l'affaire a été remontée par l'Association des acteur.ices, a justifié sa décision par le fait que « la procédure reste en cours ». « C'est parce qu'il y a recours et donc poursuite de l'instruction que le cas est non suspensif. Quand la justice passe définitivement, cela devient différent », explique-t-il dans Télérama.
Thierry Frémaux a précisé qu'à Cannes, les productions devaient désormais « assurer aux organisateurs que les conditions de sécurité, d'intégrité et de dignité des personnes ont été respectées tout au long du processus de fabrication » d'un film. « Il faut agir au cas par cas, spécialement quand surgissent des éléments nouveaux », ajoute-t-il. Le festival fait par ailleurs savoir qu'il est en attente d'éléments supplémentaires concernant une autre personnalité du cinéma faisant l'objet d'un signalement.