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Le Festival d’Avignon ouvre ce samedi et met à l’honneur les cultures arabes

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Publié le 05 juillet 2025 à 20:53. / Modifié le 05 juillet 2025 à 21:47. 3 min. de lecture

Cultures arabes célébrées, programmation résonnant avec l’actualité dont le procès des viols de Mazan, soutien à Boualem Sansal et au peuple palestinien: le Festival d’Avignon ouvre samedi sa 79e édition dans un contexte de coupes budgétaires dans la culture en France mobilisant les syndicats.

Ce grand rendez-vous international du théâtre démarre en soirée dans la Cour d’honneur du Palais des papes par le spectacle «Nôt», de la chorégraphe capverdienne Marlene Monteiro Freitas, une pièce pour huit danseurs et musiciens inspirée des contes des «Mille et une nuits».

Lire aussi: Le cinéaste Johann Dionnet plonge dans le guêpier du Festival d’Avignon et en extrait une romance délicieuse

«Solidarité avec le peuple palestinien»

Ce coup d’envoi est aussi marqué par un message de «solidarité avec le peuple palestinien», dans une tribune signée par 26 artistes invités et le directeur du festival, Tiago Rodrigues, et publiée par le média culturel français Télérama.

«Nous, femmes et hommes du spectacle réunis à Avignon (…) demandons la cessation du massacre de masse en cours ayant déjà tué un nombre effroyable d’enfants. Nous dénonçons la politique destructrice de l’Etat d’Israël», écrivent-ils notamment.

Un texte soutenu par de nombreux directeurs de scènes, comme Emmanuel Demarcy-Mota (Théâtre de la Ville à Paris), Caroline Guiela Nguyen (Théâtre national de Strasbourg) ou Julien Gosselin (Théâtre de l’Odéon à Paris). Tiago Rodrigues avait aussi posté mercredi sur Instagram un texte de soutien, formulant le vœu de construire «un monde où des festivals pourront à nouveau avoir lieu à Gaza dans la paix et dans la liberté».

Une chronique cannoise: Festival de Cannes, jour 7: filmer à Gaza, parce que le silence est un crime

Les cultures arabes à l’honneur dans 42 spectacles

Après l’anglais en 2023 et l’espagnol en 2024, la langue et les cultures arabes sont à l’honneur cette année. Dans ce cadre, une quinzaine d’artistes, essentiellement chorégraphes et musiciens, viennent enrichir une édition de 42 spectacles qui fait la part belle à la danse.

Le directeur a invité samedi les spectateurs à «profiter du beau, de la joie, de la poésie ensemble» et à «ouvrir nos yeux face aux troubles (…), aux injustices et aux inégalités du monde», lors d’une matinée de débats avec les artistes des premiers spectacles.

Parmi les moments forts, est prévue le 18 juillet une nuit de lecture d’extraits du procès des viols de Mazan commis sur Gisèle Pelicot, droguée pendant des années par son époux qui la livrait à des inconnus. Cette création de Milo Rau devrait avoir un écho particulier, alors que ce procès au retentissement international s’est tenu à Avignon entre septembre et décembre 2024.

Un grand format: Viols de Mazan: un procès à l’écho colossal. Et maintenant, qu’en gardera-t-on?

Lecture de textes de Boualem Sansal

Une lecture de textes de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis plus de sept mois en Algérie et condamné à cinq ans de prison pour «atteinte à l’unité nationale», aura, elle, lieu le 9 juillet.

L’auteur de 80 ans est «emprisonné pour ses idées», ce qui est «inacceptable», a commenté Tiago Rodrigues sur France Culture.

Lire aussi: L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal est condamné à cinq ans de prison en appel

Un «cri d’alerte»

Fondé en 1947 par Jean Vilar, le plus célèbre festival de théâtre au monde, avec celui d’Edimbourg, transforme chaque année en juillet la Cité des papes en ville-théâtre. A côté du «In», démarre, en même temps cette année, le «Off», plus grand marché du spectacle vivant en France, avec quelque 1700 spectacles. Samedi, des comédiens en costumes parcouraient les rues pour démarcher le public.

Mais le théâtre est célébré alors qu’il traverse un moment difficile en France, la culture étant touchée par de multiples coupes budgétaires. La CGT spectacle, premier syndicat du secteur qui réclame depuis fin juin la «démission» de la ministre de la Culture Rachida Dati, a appelé «à refuser de jouer si la ministre ou un autre membre du gouvernement Bayrou s’affichait». Un préavis de grève préventif a été déposé.

«Puisqu’elle nous prive de culture, privons-la de tout!», a lancé Maxime Séchaud, secrétaire général adjoint CGT spectacle, lors d’un rassemblement qui a réuni brièvement plusieurs dizaines de personnes devant la mairie, en fin d’après-midi, derrière une banderole «cultures en lutte». La ministre, en déplacement dimanche à Aix-en-Provence puis Arles, n’a pas annoncé sa venue en Avignon.

Tiago Rodrigues a aussi appelé à «défendre le service public de la culture», «trésor» de la France. Samedi, a démarré également la pièce du chorégraphe libanais Ali Chahrour qui raconte l’histoire de travailleuses migrantes abandonnées à leur sort pendant la guerre entre Israël et le Hezbollah pro-iranien à l’automne 2024 au Liban.

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