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Le duc de Buckingham a-t-il vraiment pris part à la période dépeinte dans la série “The Gilded Age” ?

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Tenues éblouissantes, art de la table, riches intérieurs et banquets somptueux : dès le générique, on reconnaît la patte de Julian Fellowes, le créateur de Downton Abbey dans la facture de The Gilded Age***, fiction profondément enracinée dans l'histoire des États-Unis. Plusieurs des personnages de la série sont en effet inspirés de personnes réelles.

Le titre, L'Âge d'or, fait référence à la période post-guerre de Sécession aux États-Unis, marquée par la révolution industrielle et une forte croissance économique. On y croisait des personnalités et figures mondaines organisant les premiers grands partis, des leaders défendant des causes clés de l'époque, comme le droit de vote des femmes ou la ligue d'abstinence et des entrepreneurs ambitieux imaginant la construction de la première ligne de chemin de fer traversant tout le pays, de New York à la Californie en passant par Chicago.

Le redoutable George Russell, interprété par Morgan Spector est inspiré du personnage de William Kissam Vanderbilt, magnat des chemins de fer américains. Malgré leur richesse, les Vanderbilt n'étaient pas acceptés dans la haute société américaine où régnait notamment la famille Astor qui les regardait de haut. Cet ostracisme, bien mis en scène dans la série, dévoile comment le milieu des affaires mais aussi des dîners mondains et des associations caritatives a longtemps maintenu la distinction entre haute société et "parvenus" ou nouveaux riches.

Le destin qui a servi d'inspiration au personnage de Bertha Russell (campée par Carrie Coon) est bien celui d'Alva Vanderbilt qui a effectivement contribué à l'essor du Metropolitan Opera de New York et a fait en sorte que sa fille Consuelo épouse le duc de Marlborough, après l'établissement d'un juteux contrat de noces lui permettant de sauver ses propriétés en Grande-Bretagne. Dans la série, le personnage adopte les traits de l'acteur Ben Lamb et le titre de duc de Buckingham, nettement plus renommé, afin de souligner les ambitions nobiliaires et royales des familles américaines les plus riches, dans les années 1870 à 1880.

Interprétée par Donna Murphy dans la série, Caroline Schermerhorn Astor a réellement existé et était considérée comme LA reine de la haute société à l'époque, à l'origine de la création du Club des 400, réunissant les familles de l'élite new-yorkaise.

De la même façon, Samuel Ward MacAllister, le fameux arbitre du bon goût et des élégances new-yorkaises, que l'on voit longuement à l'œuvre dans la saison 2 sous les traits de l'acteur Nathan Lane, a réellement existé. Il apparaissait aux yeux de certains comme le "berger des 400", un véritable "Autocrate des salons" seul apte à déterminer qui méritait ou non de faire partie des privilégiés. On raconte que tant John D. Rockefeller que J. Pierpont Morgan ont longtemps souffert de ne pas y figurer. L'homme a fini par rassembler ses précieuses observations dans ses Mémoires, riches en révélations, publiées en 1895 : Society as I Have Found it.

Mariages, divorce et discriminations

Quant au personnage de Peggy Scott, il est notamment inspiré de la vie de Julia C. Collins, célèbre pour avoir rédigé le premier roman signé par une Afro-Américaine. Son livre aborde les thèmes de l'identité raciale et du mariage interracial. Cette saison 3 permet d'approfondir cette question ainsi que les préjugés raciaux et sociaux avec d'une part, un médecin blanc qui refuse de soigner Peggy lorsqu'elle tombe gravement malade mais aussi la rencontre d'une illustre famille afro-américaine de Newport, les Kirkland, se revendiquant comme de "vrais patriotes et des hommes libres n'ayant jamais vécu l'esclavage". La question de l'origine sociale et de la couleur de la peau est également centrale avec la volonté affichée par la mère du Dr William Kirkland que ses petits-enfants "n'aient pas la peau trop foncée". Prouvant que le "colorisme" et le lien à l'esclavage restent des préoccupations majeures dans la société américaine au sein de toutes les communautés.

Plus encore que les précédentes saisons, la série met en lumière l'âpreté du "marché du mariage" qui condamne de nombreuses jeunes filles à accepter des unions sans amour, mais extrêmement lucratives ou prestigieuses pour leurs familles… Une époque particulièrement cruelle où tout s'échange ou se monnaie et où l'exploitation des immigrants, des ouvriers et des terres autochtones semble largement acceptée et occultée par le mirage du progrès.

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