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La planification immobilière quinquennale du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSF) pour les années 2026-2027 est critiquée pour favoriser la région de Vancouver au détriment du reste de la province.
Ce plan, que le conseil d’administration a adopté à la majorité des voix lundi soir lors de sa dernière réunion avant les vacances scolaires, établit un ordre de priorité pour les projets immobiliers scolaires des prochaines années.
Des cinq premières intentions d'achats de terrain en 2026-2027, quatre se situent à Vancouver. Pour Marie-Christine Claveau, conseillère pour la région du Nord du conseil d'administration du CSF, l'organisme manque de vision.
L'avenir de la province, les jobs, les maisons que nos jeunes vont pouvoir s'acheter ne sont pas nécessairement à Vancouver. Alors, je nous implore d'avoir une vision plus grande pour nos enfants, nos petits-enfants, nos arrières-petits-enfants, puis de développer le reste de la province, parce que c'est là qu'ils vont s'établir.
Bertrand Dupain, secrétaire-trésorier par intérim du conseil d'administration du CSF, a souligné que cet ordre de priorité pouvait varier en fonction des opportunités qui se présentent.
Il a aussi justifié cette hiérarchisation par des considérations historique et juridique. Trois des projets priorisés se trouvant à Vancouver font partie de la récente décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique.
Une volonté de se montrer agressif
Le plan immobilier projeté sur une période de 10 ans comprend 92 projets.
- Projets d’achat de terrains : 38
- Projets de construction d’écoles : 40
- Projets de rénovations : 6
- Projets d’ajouts : 3
- Projet de mises à niveau sismique : 3
- Projet de démolitions : 2
Pour la première année, ce sont 18 projets qui sont mis de l’avant.
Bertrand Dupain a souligné le caractère énorme de cette programmation, qui témoigne à ses yeux de la volonté du CSF d’être agressif pour développer ses écoles. Il a ensuite tempéré le réalisme de l'échéancier présenté.
Des études sismiques font réagir
La rencontre a également permis d’apprendre que le CSF comptait mandater une firme privée pour réaliser une étude du risque sismique des écoles Océane, à Nanaimo, et Anne-Hébert, à Vancouver.
Le CSF va dépenser 150 000 $ pour chacune de ces écoles pour faire une étude pour prouver au ministère que depuis 2008, ces deux écoles devraient être rénovées et être prises en considération , a expliqué Bertrand Dupain.
Cette annonce a suscité des questionnements au sein des membres du conseil d’administration du CSF, dont la présidente Marie-Pierre Lavoie, qui s’est dite bouleversée .
Qu'est-ce qui prend autant de temps? Tous les ans, on a ces deux écoles-là dans les rénovations sismiques de notre plan d’immobilisation. Qu’est-ce qu'on a besoin de plus comme preuve? a-t-elle fait valoir.
Par écrit, le ministère de l’Infrastructure et le CSF ont affirmé qu’en cas d'évaluations sismiques, le coût total de l’analyse serait remboursé par le gouvernement si le financement de ces projets est ensuite approuvé.