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Nourrir NB et le gouvernement ont convenu de trouver des solutions afin de combler le manque à gagner dans le budget de l’organisme, qui dit maintenant être en mesure d’honorer les contrats signés avec des agriculteurs pour l’achat et la distribution de légumes dans les banques alimentaires de la province.
Fin mai, des agriculteurs faisaient part de leurs inquiétudes en raison de l’incertitude qui régnait à savoir si leurs contrats avec Nourrir NB, l’organisme responsable de la distribution de nourriture dans les banques alimentaires néo-brunswickoises, seraient renouvelés cette année.
Ces ententes permettaient à Nourrir NB, qui portait jusqu’à tout récemment le nom de Food Dépôt Alimentaire, de fournir des légumes frais aux banques alimentaires du Nouveau-Brunswick.

Stéphane Sirois, directeur général de Nourrir NB. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
Au micro de La matinale jeudi matin, le directeur général de l'organisme, Stéphane Sirois, a indiqué que la première ministre du Nouveau-Brunswick s’était engagée mercredi à trouver des solutions au manque à gagner dans le budget de l’organisme.
Au cours des deux dernières années, Fredericton a accordé deux millions de dollars au budget de l’organisme afin qu’il puisse acheter de la nourriture. Or, cette année, la province n’avait prévu que la moitié de cette somme.
Historiquement, le financement que l’on reçoit n’avait jamais été garanti, c’était toujours un peu du cas par cas d’année en année, a expliqué M. Sirois.
Selon lui, la moitié de la somme accordée par le précédent gouvernement était prévue dans le budget annuel de la province alors que le reste avait été donné comme un appui d’urgence.
Il y avait beaucoup de confusion sur la structure du financement que l’on reçoit, donc on s’est engagé à travailler ensemble maintenant pour combler le manque à gagner du budget d'achat de nourriture de cette année et mieux planifier pour les prochaines années, amener une stabilité au financement, précise-t-il.
L’engagement de Susan Holt afin de trouver une solution va permettre à Nourrir NB de poursuivre ses ententes auprès d’agriculteurs néo-brunswickois pour l’achat de légumes frais.

La première ministre se serait engagée à discuter avec Nourrir NB pour pérenniser le financement de l'organisme.
Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve
La situation avait mené à la suspension d’une douzaine de contrats d’achats signés entre Nourrir NB et des agriculteurs de la province. Ceux-ci permettaient de distribuer chaque année plus de 20 000 livres de produits frais aux banques alimentaires.
On va aller de l’avant pour confirmer les contrats parce que les agriculteurs, surtout les producteurs de légumes, ils ont besoin d’une confirmation parce que la saison commence, ajoute Stéphane Sirois.
Nourrir NB se serait aussi entendu avec Mme Holt qu’il est important que ce financement soit confirmé tôt pour qu’on puisse confirmer des achats comme ça et aussi avec les gros distributeurs, où on doit planifier des mois d’avance.
Une agricultrice soulagée
Contactée par Radio-Canada, Rébeka Frazer-Chiasson de la Coopérative Ferme Terre partagée de Rogersville a dit attendre d’en savoir davantage, mais admet être soulagée.

Rébeka Frazer-Chiasson est fermière à la Coopérative Ferme Terre Partagée à Rogersville.
Photo : Radio-Canada
L’agricultrice fait partie d’un regroupement de quatre fermes qui, depuis six ans, vend une importante partie de ses récoltes à Nourrir NB.
C’est une très bonne nouvelle qui va nous permettre de faire notre saison, je l’espère, comme prévu, explique l’agricultrice, qui vend environ 40 % de sa récolte à Nourrir NB.
L’incertitude entourant les contrats de cette année n’aura pas d’incidence sur sa capacité à écouler les nombreuses variétés de légumes frais qu’elle vend depuis six ans à l’organisme, notamment des betteraves, des carottes, des navets, des tomates, des courgettes, des radis, de l’ail et des courges.
C’est sûr que si on avait su que le contrat était sur la glace et qu’on avait arrêté, oui, il serait trop tard, mais notre regroupement a continué en espérant qu’en mettant de la pression sur le gouvernement, il y aurait une solution de trouvée, dit-elle.
Le bureau de Mme Holt n’a pas donné suite à la demande d’information que lui a acheminée Radio-Canada.
Avec des informations de La matinale