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Le cofondateur des glaces Ben & Jerry's accuse les États-Unis de financer des bombes «pour tuer des enfants à Gaza» et se fait expulser du Congrès

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Par Le Figaro avec AFP

Il y a 38 minutes

Ben Cohen, co-fondateur de la société de crème glacée Ben & Jerry’s, est évincé par la police du Capitole des États-Unis.

Ben Cohen, co-fondateur de la société de crème glacée Ben & Jerry’s, est évincé par la police du Capitole des États-Unis. Leah MILLIS / REUTERS

Connu pour ses critiques de la politique d’Israël, Ben Cohen a interrompu une audition parlementaire mercredi à Washington pour affirmer que le gouvernement est «complice du massacre de dizaines de milliers de personnes». Il a été évincé du Capitole.

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Le cofondateur de la célèbre marque américaine de crèmes glacées Ben & Jerry's, Ben Cohen, a été expulsé d'une audition parlementaire mercredi à Washington après avoir dénoncé le soutien du gouvernement américain à Israël dans sa guerre à Gaza. Connu pour ses prises de position à gauche et critiques de la politique d'Israël, Ben Cohen a lancé : «Le Congrès finance des bombes pour tuer des enfants à Gaza», lors d'une audition où était présent Robert Kennedy Jr, le ministre de la Santé du gouvernement de Donald Trump.

Avec d'autres militants qui ont interrompu la séance, ce patron accuse les parlementaires américains de financer le soutien militaire à Israël en prévoyant des coupes budgétaires dans les programmes d'assurance-santé aux États-Unis. Une vidéo du collectif pacifiste Codepink montre Ben Cohen, 74 ans, être escorté menottes aux poignets par la police du Capitole de Washington alors qu'il lançait: «il faut qu'ils laissent rentrer la nourriture dans Gaza, il faut qu'ils nourrissent les enfants qui crèvent de faim.»

À lire aussi «Ces enfants risquent de mourir dans les prochains jours» : le blocus d’Israël à Gaza aggrave la famine

Risque d’une «famine de masse»

«On est arrivé à un point où l'on doit faire quelque chose», a déclaré Ben Cohen à l'AFP après avoir été relâché, qualifiant de «scandaleux» le fait que les États-Unis aient approuvé la livraison «de bombes pour une valeur de 20 milliards de dollars» à Israël alors que des programmes sociaux sont supprimés aux États-Unis. «La majorité des Américains détestent ce qu’il se passe, ce que fait notre pays avec notre argent et en notre nom», a-t-il ajouté. «Cautionner et être complice du massacre de dizaines de milliers de personnes nous touche au plus profond de nous-mêmes en tant qu'êtres humains et pour ce que représente notre pays», a-t-il dit.

Plus aucune aide humanitaire, pourtant vitale pour les 2,4 millions d'habitants de Gaza, n'est entrée depuis le 2 mars dans le territoire palestinien et nombre d'organismes, dont Médecins du Monde, Médecins sans frontières ou Oxfam, ont alerté sur le risque d'une «famine de masse» si le blocus de l'aide par l'armée israélienne se poursuit. L'attaque du 7 octobre 2023 lancée depuis la bande de Gaza, a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.928 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

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