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Le CICR face au grand paradoxe de l’humanitaire

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Publié le 08 juillet 2025 à 19:08. / Modifié le 08 juillet 2025 à 20:08. 2 min. de lecture

C’est le grand paradoxe. Avec la multiplication des conflits et l’accroissement de leur durée, les besoins humanitaires sur la planète explosent. Or c’est précisément le moment où les organisations humanitaires doivent opérer des coupes brutales dans leurs budgets. C’est le cas de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), de l’Organisation internationale pour les migrations, mais aussi du Programme alimentaire mondial ou du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies. S’il est indéniable que certains acteurs humanitaires peuvent faire des efforts d’efficience et de meilleure coordination entre eux, il ne faut pas se leurrer: les personnes les plus vulnérables vont subir de plein fouet ce recul de l’aide.

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Le Comité international de la Croix-Rouge n’échappe pas à cette tendance lourde. Comme l’a révélé Le Temps, il prévoit de réduire son budget pour 2026 de 300 millions de francs pour le faire passer de 2,1 à 1,8 milliard de francs. De nouveaux licenciements sont inévitables. Pour les collaborateurs du CICR, fortement secoués par la suppression de 4500 postes de travail en 2023, c’est un sentiment douloureux de déjà-vu. Quand est-ce que la spirale infernale va s’arrêter?

La difficulté du CICR sera de faire en sorte que les suppressions d’emplois n’altèrent pas sa culture d’entreprise. L’institution humanitaire genevoise fait néanmoins preuve d’une attitude rassurante. Elle anticipe et s’en tient à une stratégie élaborée en pleine crise financière voilà deux ans. Ne dit-on pas que gouverner, c’est prévoir? Dans un processus parallèle, les Nations unies ne donnent pas la même impression de profonde réflexion stratégique avec le projet de réforme UN80.

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Savoir faire preuve de prudence

En revoyant ses dépenses à la baisse, le CICR se donne les moyens de maîtriser son avenir et prend en compte une imprévisibilité inédite au niveau des donateurs. On est loin de la période où il s’était laissé emporter par la folie des grandeurs, pensant pouvoir tout accomplir, de la visite de prisonniers à la défense du droit humanitaire, en passant par des tâches de développement. Avec un budget qui a diminué d’un milliard de francs en trois ans, il doit désormais se concentrer plus que jamais sur ce qu’il sait faire de mieux.

La prudence de l’organisation genevoise n’évacue pas tous les nuages qui s’accumulent sur l’humanitaire. Bien que les Etats-Unis semblent toujours intéressés par le travail accompli par le CICR, on ne peut exclure que l’administration Trump décide de réduire, ou pire de supprimer, le financement américain, qui représente 25% de son budget. Le cas échéant, l’organisation entrerait alors dans une autre dimension.

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