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Le chant du moucherolle tchébec est-il menacé par le climat albertain?

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Le moucherolle tchébec, un petit oiseau de l'Alberta, modifie sa migration annuelle vers le sud. Les chercheurs attribuent ce changement aux changements climatiques et soulèvent des inquiétudes pour cette espèce fragile ainsi que pour d'autres espèces migratrices.

Selon une nouvelle étude publiée le mois dernier dans The Wilson Journal of Ornithology et menée en partenariat avec l'Observatoire d'oiseaux de Beaverhill, près d'Edmonton, les moucherolles tchébec adultes partent maintenant deux semaines plus tôt à l'automne, comparativement à il y a 32 ans.

Geoffrey Holroyd, coauteur de l'étude et président de l'observatoire, souligne que grâce à trois décennies de données, ils ont pu observer ce changement significatif.

Les adultes partent aujourd'hui deux semaines plus tôt qu'il y a 30 ans.

Ce petit oiseau insectivore, le plus petit de son genre en Amérique du Nord, se reproduit en Alberta et passe ses hivers au Mexique et en Amérique Centrale.

Un avertissement pour d'autres espèces

Selon M. Holroyd, ce changement de comportement migratoire chez le moucherolle tchébec est considéré comme un avertissement pour des milliers d'autres oiseaux migrateurs qui parcourent des centaines ou parfois des milliers de kilomètres chaque année.

Un merlebleu azuré posé sur une branche.

Le merlebleu azuré fait partie des espèces qui montrent des tendances similaires au moucherolle tchébec.

Photo : Radio-Canada / David Gray

Les chercheurs ont déjà noté des tendances similaires chez d'autres espèces, comme le merlebleu azuré et la petite nyctale.

Les chercheurs estiment que les oiseaux se basent sur des facteurs comme la lumière du soleil, la météo et la santé de leur habitat pour décider quand partir.

Cependant, les changements climatiques perturbent ces calculs délicats.

Lorsque ces cycles critiques sont décalés, les oiseaux risquent de ne plus être synchronisés avec les ressources essentielles à leur survie, souligne M. Holroyd.

Une migration précoce peut les exposer à des tempêtes mortelles, et une chaleur extrême pendant la saison d’éclosion peut empêcher les jeunes de survivre.

Aucune explication claire

Selon M. Holroyd, les chercheurs pensent que les moucherolles arrivent plus tôt au printemps, ce qui leur permet de partir plus tôt.

Il soutient que de nombreuses questions demeurent sur la viabilité des espèces d'oiseaux menacées par le changement climatique, et insiste sur l'importance de réduire l'impact humain sur ces populations.

L'étape suivante consiste à explorer nos 30 années de données et à en déterminer les raisons. Pourquoi les adultes peuvent-ils partir deux semaines plus tôt? Arrivent-ils plus tôt? Nichent-ils plus tôt?

L'étude a également révélé des différences de synchronisation entre les oiseaux : les adultes migrent treize jours avant les jeunes qui ont éclos la même année, et les femelles adultes partent cinq jours plus tôt que les mâles adultes.

M. Holroyd explique que les mâles restent plus longtemps pour défendre leur territoire, tandis que les jeunes ont besoin de plus de temps pour perfectionner leurs compétences de chasse aux insectes avant de partir vers le sud.

Une fois qu'ils ont fini de nicher, les adultes partent immédiatement, car ils veulent se rendre à leur lieu d'hivernage pour muer leurs plumes. Mais les jeunes ne sont pas pressés, précise-t-il.

Un oiseau sur une branche regarde en l'air.

Les moucherolles tchébec ont des nids regroupés dans des territoires à travers le Canada, depuis le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest jusqu'à la frontière des États-Unis au sud et jusqu'à Terre-Neuve à l'est.

Photo : Photo : Gracieuseté d'Emma Côté

Une espèce déjà en déclin

De couleur olive et gris avec une envergure d'environ 20 centimètres, les moucherolles tchébec sont connus pour leur chant incessant en été.

Leurs populations ont diminué de 54 % depuis le début des années 1970, selon les enquêtes fédérales sur les oiseaux nicheurs. L'espèce est classée comme en fort déclin par Partners in Flight, qui se concentre sur la conservation des espèces d'oiseaux terrestres.

La North American Bird Conservation Initiative la considère comme une espèce prioritaire.

Jeff Skevington, chercheur ornithologue et président de l'Ontario Field Ornithologists, indique que cette étude est une étape importante.

Il insiste sur le fait que des observatoires comme celui de Beaverhill sont essentiels pour suivre ces changements complexes.

D’après les informations de Wallis Snowdon

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