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Dans son premier discours au Bundestag, il mis l’accent sur le réarmement du pays, évoquant de façon plus rapide les sujets de politique intérieure, comme l’immigration, sujet pourtant très sensible dans le pays.

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Le chancelier allemand, Friedrich Merz, au Bundestag, à Berlin, le 14 mai 2025. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, au Bundestag, à Berlin, le 14 mai 2025.

Le geste est suffisamment rare pour être souligné. Pour sa première prise de parole au Bundestag depuis qu’il a été élu chancelier le 6 mai, le conservateur Friedrich Merz a remercié son prédécesseur, le social-démocrate Olaf Scholz, redevenu simple député. « Votre réaction à la guerre d’agression russe contre l’Ukraine a montré la voie, et elle était historique. Nous vous en remercions encore aujourd’hui », a déclaré, mercredi 14 mai, celui qui l’avait, pendant la campagne électorale, rendu responsable de tous les maux du pays.

Le 27 février 2022, quelques jours après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Olaf Scholz avait, de fait, prédit que le monde entrait « dans une nouvelle ère », annonçant dans un discours historique une reprise des dépenses militaires. Friedrich Merz entend, lui, faire de l’armée allemande « la plus puissante d’Europe sur le plan conventionnel », a-t-il annoncé mercredi à la tribune du Bundestag, et « le gouvernement fédéral mettra à disposition tous les moyens financiers dont la Bundeswehr a besoin » pour atteindre cet objectif. « Cela n’est que justice pour le pays le plus peuplé et le plus puissant d’Europe. C’est aussi ce que nos amis et nos partenaires attendent de nous. Plus encore, ils l’exigent », a-t-il insisté.

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