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Le Canada parmi les pays les moins alphabétisés en intelligence artificielle

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D’après un article de Joshua Santos publié dans BNN Bloomberg sur CTV News le 24 juin 2025

Malgré son statut de pays technologiquement avancé, le Canada figure aujourd’hui parmi les nations les moins alphabétisées en matière d’intelligence artificielle (IA), selon une vaste enquête mondiale menée par KPMG et l’Université de Melbourne. Une réalité préoccupante, qui révèle moins un manque d’innovation qu’un retard généralisé dans la compréhension et l’intégration de l’IA dans la vie professionnelle.

Comme l’explique Joshua Santos, Stephanie Terrill, associée directrice des services numériques chez KPMG Canada, attribue ce classement peu reluisant à un fossé croissant entre les avancées technologiques et la culture numérique de la population. « De la même façon qu’avec la lecture, notre alphabétisation en IA n’est pas au niveau requis quand on se compare à l’échelle mondiale », a-t-elle déclaré lors d’un entretien avec BNN Bloomberg.

Dans le rapport en question, le Canada se classe 44e sur 47 pays en matière de formation et de littératie en IA, et 28e sur 30 parmi les économies avancées. Plus de 48 000 personnes ont été sondées dans le monde, dont 1 025 Canadiens. L’étude évalue non seulement les connaissances de base, mais aussi l’usage de l’IA dans les milieux de travail, les processus d’affaires et différents secteurs économiques. Si les Canadiens ont relativement bien adopté l’IA dans leur vie personnelle, leur intégration au travail reste déficiente, selon Stephanie Terrill.

Elle constate une réticence persistante à faire confiance à l’IA dans le cadre professionnel : « On ne voit pas le niveau de littératie souhaité lorsqu’on se compare à nos pairs internationaux. Il y a de l’hésitation à faire confiance à l’IA et à l’incorporer dans les tâches quotidiennes. »

Les résultats de l’enquête révèlent que seulement 24 % des Canadiens interrogés ont reçu une formation en IA, comparativement à 39 % à l’échelle mondiale. De même, à peine 38 % d’entre eux affirment avoir une connaissance moyenne ou élevée de l’IA, alors que ce taux atteint 52 % dans les autres pays. Cette connaissance inclut la compréhension des usages de l’IA, la capacité à détecter sa présence, et le sentiment d’avoir les compétences nécessaires pour s’en servir.

La confiance dans les outils d’IA reste également faible : seulement 34 % des Canadiens sont prêts à se fier à l’information générée par des intelligences artificielles, contre 46 % à l’échelle mondiale. En ce qui concerne l’acceptabilité générale de l’IA, le Canada se situe également bien en dessous de la moyenne : 50 % d’approbation, contre 72 % dans le monde.

Pour Stephanie Terrill, ce scepticisme repose en partie sur un manque d’investissement en littératie numérique, à la fois dans l’éducation et dans les milieux de travail. Elle plaide pour un effort soutenu en amont : « Nous voulons commencer à créer une littératie dès l’école primaire, la faire progresser au secondaire, jusqu’aux études postsecondaires. Ce n’est qu’à ce moment que cela pourra vraiment se transposer dans la main-d’œuvre. »

Elle invite aussi les Canadiens à adopter une posture plus proactive, en soulignant que « la technologie ne sera jamais parfaite dès son lancement » et qu’il est essentiel d’apprendre par l’essai.

L’étude met aussi en lumière un besoin criant de régulation. En effet, 75 % des Canadiens réclament davantage de gouvernance et de garanties dans le développement de l’IA, contre 70 % dans le reste du monde. Pour beaucoup, le manque de cadre réglementaire alimente la méfiance.

Comme le souligne Stephanie Terrill, la clé de l’avenir repose sur un changement de mentalité face à l’IA : « Ce qui nous retient, c’est notre incapacité à envisager que l’IA puisse prendre en charge certaines tâches répétitives, comme l’ingestion de données, pour libérer du temps et nous permettre d’exercer notre jugement humain là où il est vraiment nécessaire. »

L’étude, intitulée Trust, attitudes and use of artificial intelligence, a été dirigée par la professeure Nicole Gillespie et le chercheur Steve Lockey de la Melbourne Business School, en collaboration avec KPMG. Elle repose sur des données recueillies entre novembre 2024 et janvier 2025, incluant un échantillon représentatif de la population canadienne.

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