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Le Cameroun cible Google et META dans une offensive fiscale sans précédent. Le gouvernement camerounais remet officiellement sur la table une réforme fiscale pour taxer les géants du numérique, avec un rendement anticipé de 20 milliards de FCFA annuels selon le DPEBMT 2026-2028 publié le 1er juillet 2025. Cette mesure révolutionnaire vise spécifiquement Google, META, Amazon et Alibaba, marquant une étape décisive dans la modernisation du système fiscal camerounais face aux défis de l’économie numérique.
Le Document de Programmation Économique et Budgétaire à Moyen Terme révèle les cibles prioritaires du gouvernement. « Cette réforme vise à capter une part des revenus générés localement par des multinationales opérant en ligne, à l’instar de Google, Meta, Amazon ou Alibaba », précise le document officiel.
L’initiative s’inspire des « travaux menés au sein du Cadre inclusif de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du G20 » pour harmoniser la fiscalité numérique internationale. Le mécanisme permettra de « taxer les entreprises numériques étrangères en fonction de leur activité économique réelle sur le territoire national ».
Un rendement annuel de « 20 milliards de FCFA (environ 30,5 millions USD) est anticipé par les autorités camerounaises » selon les projections formulées par l’OCDE. Cette estimation témoigne de l’ampleur des activités de Google et META sur le territoire camerounais.
Cameroun 20 milliards : Ambitions fiscales confirmées
Cette offensive fiscale contre Google et META n’est pas nouvelle, ayant été « initialement annoncée en 2022, mais jamais entrée en vigueur ». Le projet s’inscrit dans le cadre du principe de « présence économique significative » porté par les négociations internationales sur la fiscalité numérique.
Le gouvernement affiche des objectifs ambitieux de « pression fiscale, passant de 11,8% du PIB en 2022 à 13,6% en 2025 » notamment en élargissant l’assiette fiscale. Cette réforme s’inscrit également dans « l’instauration d’un taux d’imposition mondial minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales ».
La mesure était déjà prévue dans le « DPEBMT 2023-2025, publié en juillet 2022 » dans le cadre de l’accord historique conclu par « plus de 130 pays, dont le Cameroun » pour la taxation des multinationales.
Cependant, « le prélèvement de l’impôt sur le revenu de ces entreprises devait intervenir à l’horizon 2023 », une échéance finalement dépassée sans mise en œuvre effective. La réforme nécessite « la finalisation d’une convention multilatérale internationale et sa transposition dans le droit national », étapes non encore franchies.
Le gouvernement camerounais dispose désormais d’un cadre juridique renforcé pour contraindre Google et META à contribuer fiscalement au développement national, conformément à leur « présence économique significative » sur le territoire.
Cette nouvelle offensive fiscale contre Google et META aboutira-t-elle enfin aux 20 milliards FCFA attendus ?