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Le gouvernement libéral de Mark Carney, fraîchement élu, a récemment confirmé son intention de maintenir l’interdiction de la vente de voitures à essence d’ici 2035, dans la lignée des politiques annoncées sous les gouvernements précédents. Dans un récent article du Calgary Herald, William Barclay, politologue et expert en politiques publiques, explique que cette décision repose sur un dogme plus que sur une analyse rigoureuse, et risque d’entraîner un enchaînement d’effets pervers tant au Canada qu’à l’international.
Une écologie de façade
Barclay souligne dès les premières lignes que les véhicules électriques (VE), souvent présentés comme des piliers d’une société écologiquement responsable, ne sont pas nécessairement plus verts que leurs équivalents à combustion. Il rappelle que la fabrication d’un VE génère en moyenne 100 % plus de CO₂ qu’une voiture traditionnelle. Cela signifie qu’il faut rouler des milliers de kilomètres avant qu’un VE ne commence à compenser son empreinte initiale. Or, cette équation varie fortement en fonction de la source d’électricité qui alimente la recharge : un VE branché à un réseau alimenté par le charbon ou le gaz naturel ne représente aucun gain net pour l’environnement.
Des chaînes d’approvisionnement entachées
Plus préoccupant encore, selon Barclay, est le coût humain et écologique de la chaîne d’approvisionnement en minéraux nécessaires à la fabrication des batteries de VE. Les métaux critiques comme le cobalt, le lithium ou le nickel sont extraits dans des régions souvent marquées par la pauvreté, la guerre et la corruption — notamment en République démocratique du Congo. Les témoignages abondent d’enfants et de femmes travaillant sans protection dans des conditions extrêmes, manipulant des substances toxiques dans des mines à ciel ouvert qui ravagent les écosystèmes et détruisent les communautés locales.
Barclay dénonce un « traumatisme social mondial » causé par l’extraction massive de ces ressources, qui contredit radicalement la prétendue vocation éthique et humaniste des politiques de transition verte imposées par Ottawa.
Des véhicules mal adaptés au climat canadien
À ces critiques s’ajoute la question de l’adaptation technique des VE au territoire canadien. Dans les climats extrêmes comme ceux que connaît le Canada — de l’hiver glacial de la Saskatchewan aux étés brûlants de l’Ontario —, les batteries électriques perdent rapidement en performance. Les pannes, les baisses d’autonomie et les difficultés de recharge en conditions froides minent la fiabilité des VE dans des régions vastes, peu densément peuplées et dépourvues d’infrastructures de recharge suffisantes.
Une attaque politique contre l’Ouest
Barclay s’inquiète aussi du choc économique et politique que provoquerait un tel virage imposé par le gouvernement fédéral. L’économie canadienne, notamment en Alberta, repose encore largement sur l’industrie des hydrocarbures et de la fabrication automobile. L’interdiction des véhicules à essence, selon lui, ne représente pas simplement une politique environnementale, mais un acte de guerre symbolique contre l’Ouest canadien.
Il y voit une continuation des politiques de centralisation et de technocratie du régime Trudeau, maintenant reprises sous des dehors « plus raffinés » par Mark Carney, dont les racines dans les cercles bancaires et environnementalistes mondiaux ne sont plus à prouver. L’imposition unilatérale de ce virage énergétique risque de fracturer encore davantage le tissu fédéral canadien et d’alimenter un ressentiment régional déjà palpable.
Une dérive idéologique sous couvert de progrès
Barclay ne mâche pas ses mots : derrière la rhétorique du progrès social et de la responsabilité climatique, il perçoit une volonté idéologique d’imposer une vision étatiste et hyper-libérale de la société. Le bannissement des voitures à essence serait, selon lui, moins une mesure environnementale qu’un levier de contrôle économique et symbolique — une façon de forcer les Canadiens à adopter une posture de « guerriers de la justice sociale » même contre leur volonté ou leur intérêt.
Il accuse le gouvernement Carney de chercher à imposer, dans la continuité du libéralisme trudeauiste, une homogénéisation morale de la société, au lieu de permettre la libre concurrence des idées et des choix de consommation. En interdisant le moteur à combustion, c’est une liberté fondamentale — celle de circuler, de choisir son véhicule et son mode de vie — qui serait mise à mal.
L’appel à un marché libre et à la raison
En conclusion, William Barclay plaide pour une approche fondée sur la liberté individuelle et les mécanismes du marché. Selon lui, les Canadiens doivent pouvoir choisir eux-mêmes leur véhicule selon leurs besoins, leur budget, leur climat et leur conscience écologique — sans subir les diktats d’un gouvernement qui prétend savoir ce qui est moralement bon pour eux.
S’il existe un avenir pour les VE, ce dernier doit être déterminé par l’innovation, l’offre compétitive et la demande réelle, non par la coercition étatique et les incitations biaisées. Autrement, prévient-il, le Canada risque de s’enfoncer dans la même polarisation politique, le même ressentiment régional et la même perte de confiance démocratique qui ont marqué les dernières années du gouvernement Trudeau.
William Barclay est politologue, théoricien politique primé et expert en politiques publiques. Son article original, « Ban on gas-powered vehicles will exacerbate a different set of socio-environmental issues », a été publié dans le Calgary Herald le 26 juin 2025. Vous pouvez le suivre sur Twitter/X à @WillBarclayBBC.