Les jeunes britanniques sont-ils devenus amish, ou bien mormons peut-être ? Le Guardian  vient de publier un sondage du British Standards Institution, selon lequel 46 % des 16-21 ans préféreraient vivre dans un monde où internet n’existe pas. La raison invoquée est assez simple : 70 % d’entre eux se sentent « moins bien dans leur peau » après avoir passé du temps sur les réseaux sociaux, si bien qu’une majorité d’entre eux revendiquent des mesures d’encadrement des plateformes. Ne dit-on pas que le bon sens sort de la bouche des enfants ?

Ceux qui souffrent aujourd’hui de la massification des écrans - la moitié des garçons et des filles âgés de 11 à 12 ans seraient abonnés à TikTok – ne peuvent même pas s’en souvenir : internet a surgi à la fin du siècle dernier auréolé d’une immense promesse : l’utopie d’un monde meilleur. De la technologie numérique, on n’attendait pas moins qu’une révolution des consciences, un formidable avènement démocratique. Las, l’extension…