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Après être allés à Tripoli où le gouvernement s’est engagé à « lutter contre la traite d’êtres humains », plusieurs ministres, dont l’Italien Matteo Piantedosi, et un commissaire européen n’ont pu se rendre mardi à Benghazi où ils ont été déclarés « persona non grata ».

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Le ministre italien de l’intérieur, Matteo Piantedosi, à Rome le 23 mai 205. Le ministre italien de l’intérieur, Matteo Piantedosi, à Rome le 23 mai 205.

La visite n’a finalement pas eu lieu. Les ministres italien et maltais de l’intérieur, Matteo Piantedosi et Byron Camilleri, le ministre grec de la migration et de l’asile, Thanos Plevris, ainsi que le commissaire européen aux affaires intérieures et à la migration, Magnus Brunner, n’ont vu de Benghazi que le tarmac de l’aéroport. A peine y avaient-ils posé le pied, mardi 8 juillet dans l’après-midi, que le gouvernement, dit « de stabilité nationale », siégeant dans la cité de l’est libyen, leur a refusé l’accès.

Leurs avions respectifs n’étaient pas encore repartis que le premier ministre, Oussama Hammad, publiait un communiqué sur les réseaux sociaux pour dénoncer une « violation flagrante des normes diplomatiques et des conventions internationales ». Il intimait aux quatre responsables européens et leurs équipes, considérés comme « persona non grata », de « la nécessité de quitter immédiatement le territoire libyen ».

Selon les informations du Monde, les responsables européens devaient initialement rencontrer le maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l’est et une partie du sud de la Libye. Celui-ci avait déjà reçu le ministre grec des affaires étrangères, Giorgos Gerapetritis, dimanche, pour évoquer la migration mais aussi la délimitation des frontières maritimes dans la perspective de l’exploitation des hydrocarbures que renferment les fonds marins au large de la Cyrénaïque. Sur ce sujet, l’influence montante de la Turquie auprès des autorités de fait de Benghazi est source de tension avec Athènes.

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