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D’après un article de Dimitri Soudas publié dans le National Post le 26 juin 2025
La décision récente de l’Hôtel de Ville de Québec de retirer une mosaïque représentant la rencontre entre Samuel de Champlain et un chef autochtone soulève de vives critiques, notamment de la part de Dimitri Soudas, ancien directeur des communications de Stephen Harper. Dans une lettre d’opinion publiée dans le National Post, Soudas s’inquiète d’un mouvement croissant visant à réécrire l’histoire plutôt qu’à l’enseigner dans toute sa complexité.
Dimitri Soudas explique que cette mosaïque, installée dans les murs de l’administration municipale, représentait fidèlement un épisode fondateur de la Nouvelle-France : l’arrivée de Champlain sur les rives du Saint-Laurent et sa rencontre avec les peuples autochtones. Il reconnaît que cette image peut choquer, notamment parce qu’elle dépeint le chef autochtone dans une posture de soumission, reflet d’une vision coloniale de l’histoire. Mais, selon lui, cela ne justifie pas sa suppression.
« Le rôle de l’histoire n’est pas de nous mettre à l’aise, écrit-il. Il est de nous montrer ce qui s’est réellement passé. » En censurant de telles représentations, Soudas craint que l’on bascule dans une forme de fiction rassurante, déconnectée des vérités parfois inconfortables du passé canadien.
L’auteur revient sur un moment marquant de sa carrière : la rédaction du discours de Stephen Harper pour le 400e anniversaire de la fondation de Québec, en 2008. Ce discours, qui soulignait l’importance de Québec dans la naissance du Canada, insistait aussi sur le rôle fondateur de la langue française. Harper y affirmait que le 3 juillet 1608 était non seulement une date clé pour la ville, mais aussi pour le pays tout entier.
« Le français est la langue fondatrice du Canada », déclarait le premier ministre dans ce discours, rappelant que la fondation de Québec était aussi celle de l’État canadien. Dimitri Soudas voit dans le retrait de la mosaïque une négation de cette histoire, une tentative de gommer les origines mêmes de la culture et de la langue canadienne-française.
Loin de minimiser les blessures du colonialisme, Soudas insiste au contraire sur la nécessité de les reconnaître sans pour autant effacer les représentations historiques. « Ce n’est pas de la réconciliation, affirme-t-il, c’est du révisionnisme. » Il souligne l’importance d’assumer pleinement l’héritage du pays, dans toute sa complexité : les injustices comme les réussites, les déséquilibres de pouvoir comme les moments d’unité.
Dans les dernières lignes de son texte, il rappelle ce que signifie, selon lui, être Canadien : « vivre sur une terre vaste mais jamais vide », un pays né de la rencontre – souvent conflictuelle – entre les peuples autochtones, les colons français et les Britanniques. Il évoque le caractère nordique du pays, la solidarité entre voisins, le respect des institutions, et la nécessité de « porter le poids de notre histoire » sans en rejeter les parties plus sombres.
« Être Canadien, écrit-il, c’est savoir d’où l’on vient et ne jamais laisser qui que ce soit réécrire cette histoire. »
En conclusion, Dimitri Soudas appelle à la vigilance collective. Pour lui, retirer Champlain des murs de Québec revient à fragiliser le socle historique de la nation. Il met en garde contre une culture de l’effacement, qui risque de déraciner les identités collectives au nom d’une sensibilité contemporaine mal définie.