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La vente d’alcool dans les épiceries et dépanneurs de Nouvelle-Écosse reçoit des appuis

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Près de 200 groupes et 1500 citoyens sont consultés sur l’autorisation possible de la vente d’alcool dans les épiceries et dépanneurs de la Nouvelle-Écosse.

Le ministre des Finances de la province, John Lohr, a déjà reçu des lettres ouvertes sur la question, et des groupes d’intérêt ont publiquement fait connaître leur opinion.

En Nouvelle-Écosse, les boissons alcoolisées sont vendues dans les succursales de la régie provinciale des alcools — Nova Scotia Liquor Corporation (NSLC), une société d’État — ainsi que dans quelques magasins privés spécialisés, les brasseries, les cidreries et les vignobles.

Le gouvernement provincial a annoncé le 29 mai qu’il lançait des consultations sur le type de commerces où l’alcool est vendu, les endroits où les personnes de 19 ans et plus sont autorisées à en boire, et l’impact de potentiels changements sur la sécurité publique et la santé.

Des bouteilles de vins de la Nouvelle-Écosse en vente dans un magasin de la NSLC.

Selon le gouvernement provincial, l'alcool est vendu dans un peu plus de 300 points de vente en Nouvelle-Écosse, principalement les succursales de la NSLC. (Photo d'archives)

Photo : CBC / Josh Hoffman

Des 194 intervenants consultés par la province, on compte 126 microbrasseries, producteurs de vin et distilleries. Il y a aussi 11 autres groupes qui se sont dit en faveur d’un plus grand nombre de points de vente d’alcool.

Rattraper les autres provinces

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) affirme que 77 % des petites entreprises de la Nouvelle-Écosse sont en faveur d’autoriser la vente d’alcool dans les épiceries et les dépanneurs, et que 78 % sont disposées à faire plus de place sur leurs rayons aux producteurs locaux.

Il ne s’agit pas tant d’une décision révolutionnaire que d’un rattrapage pour amener la Nouvelle-Écosse au même niveau que la majorité des provinces canadiennes, a déclaré mardi dans un communiqué le directeur des affaires législatives de la FCEI en Nouvelle-Écosse, Duncan Robertson.

Ajouter davantage de détaillants privés, dont plusieurs seraient de petites entreprises, donnerait non seulement plus de choix aux consommateurs et n’améliorerait pas seulement la concurrence, mais offrirait aussi aux producteurs locaux plus d’espace sur les étalages et un meilleur accès au marché, ce qui est cruellement nécessaire selon un rapport rédigé par le vérificateur général en 2021, dit-il.

La FCEI recommande au gouvernement néo-écossais de moderniser le modèle actuel, comme vient de le faire l’Ontario. La province la plus peuplée du pays permet maintenant la vente dans ses épiceries et dépanneurs des boissons contenant jusqu’à 7,1 % d’alcool par volume.

La fédération exhorte aussi la province à s’assurer que les petits commerces — comme le sont beaucoup de dépanneurs — fassent partie de ceux autorisés à vendre de l’alcool, et milite pour l’inclusion des producteurs locaux. Ceux-ci, ajoute la FCEI, doivent pouvoir livrer leurs produits directement aux détaillants.

Enfin, le regroupement aimerait une réduction des obstacles bureaucratiques qui font augmenter les coûts pour les producteurs d’alcool.

Le Conseil canadien du commerce au détail (CCCD) souhaite aussi l’élargissement des points de vente.

Selon Jim Cormier, le directeur des relations avec le gouvernement pour le CCCD en Atlantique, les adhérents au groupe de défense des intérêts des détaillants sont préoccupés par les habitudes d’achat des consommateurs depuis la pandémie de COVID-19.

Ils cherchent des moyens de convaincre les gens de se détourner du commerce en ligne ou de l’utilisation de leur téléphone pour magasiner, et les ramener dans nos magasins physiques, a-t-il déclaré en entrevue.

Des clients font la file à l'extérieur d'un magasin qui vend de l'alcool.

Le 17 mars 2020 à Halifax, des clients font la file devant une succursale de la société des alcools NSLC. Le gouvernement venait ce jour-là d'annoncer la fermeture des bars et des restaurants à cause de la COVID-19.

Photo : CBC / Brett Ruskin

Il soutient que les avantages pour l’économie iraient au-delà des alcools. Il y voit une occasion de promotion croisée, pour faire mousser non seulement les vins, spiritueux et bières artisanales, mais d’autres aliments produits localement, comme le fromage et les petits fruits, ainsi que des objets apparentés comme des verres, des coupes et des pintes.

Duncan Robertson, de la FCEI, évoque aussi la baisse de fréquentation des commerces. Le gouvernement a la chance de soutenir les détaillants locaux à un moment où plus de 6 sur 10 ont vu leur demande diminuer, et offrir aux producteurs locaux un espace sur les tablettes dont ils ont bien besoin, affirme-t-il.

Un client et une employée, de profil, discutent dans un magasin d'alcool, entre des étalages de vins provenant d'Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande, tandis que les tablettes des vins des États-Unis ont été vidées de leur contenu.

Le magasin privé d'alcool Bishop's Cellar, le 5 mars 2025 à Halifax.

Photo : La Presse canadienne / Darren Calabrese

Le Conseil canadien du commerce au détail, ajoute Jim Cormier, veut que la chance soit donnée au plus grand nombre.

Si une communauté rurale a une quincaillerie qui pense être capable de vendre de la bière d’une manière responsable, dans le respect des règles et des règlements, pourquoi ne leur serait-il pas permis, au minimum, de faire une demande en ce sens?, suggère-t-il.

Des médecins sont contre

Le ministre John Lohr a aussi reçu ces derniers jours une lettre ouverte signée par 14 médecins spécialisés dans le traitement des dépendances. Ils s’opposent à l’augmentation du nombre de détaillants autorisé à vendre de l’alcool.

Il est crucial que le gouvernement garde le contrôle de la distribution d’alcool, écrivent-ils. Une augmentation de la consommation d’alcool aggravera les méfaits individuels et sociaux, à leur avis.

Chaque année en Nouvelle-Écosse, l’alcool cause plus de 500 décès, 5000 hospitalisations et 35 000 visites à l’urgence, et engendre pour la province plus de coûts sociaux et de soins de santé que toute autre substance, affirment ces médecins.

Enseigne du Centre de soins de santé IWK sur un mur de béton.

Des médecins et dirigeants du Centre de santé IWK, à Halifax, en Nouvelle-Écosse, seront consultés. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Un porte-parole du ministère des Finances affirme que, bien qu’ils n’apparaissent pas sur la liste actuelle des parties prenantes, la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse, les autorités de santé publique et le Centre de la santé IWK — plus grand hôpital de la province — seront tous consultés.

Au coût de 300 000 $, un sondage auprès de 1500 personnes choisies aléatoirement et des consultations auprès de 194 parties prenantes seront conduits jusqu'au 30 juin par les firmes Infuse PR et Crestview Strategy.

D’après le reportage de Michael Gorman (CBC)

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