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Chronique

Gilles Paris
D’un Boeing 747 offert par le Qatar à la présence du fonds souverain des Emirats arabes unis dans une entreprise de cryptomonnaies cofondée par les fils Trump, l’image renvoyée par le président des Etats-Unis est durablement accablante, explique, dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».
Publié aujourd’hui à 05h15 Temps de Lecture 3 min.
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Depuis deux décennies, les Etats-Unis enterrent régulièrement le cadavre du néoconservatisme, ressort idéologique funeste des interventions en Afghanistan (2001) et en Irak (2003), où il était question d’imposer la démocratie « par le haut ». De retour en Arabie saoudite, Donald Trump, qui avait déjà manié la pelle du fossoyeur lors d’une première visite dans les pays arabes du Golfe, en 2017, s’y est employé derechef le 13 mai.
Une nouvelle fois, « les soi-disant “bâtisseurs de nations”, les “néocons” ou les “organisations libérales à but non lucratif” [comprendre, dangereusement progressistes], comme ceux qui ont dépensé des milliers de milliards pour ne pas développer Kaboul, Bagdad et tant d’autres villes » en ont donc pris pour leur grade. Comme personne ne se réclame plus depuis longtemps du néoconservatisme, très brève parenthèse qui ne serait sans doute pas advenue sans les attentats du 11-Septembre, la charge n’a pas dû déranger grand monde.
La récurrence de la critique, parce qu’il est toujours plus facile de dire ce que l’on rejette que ce que l’on défend, en dit néanmoins beaucoup sur les Etats-Unis. Elu en partie sur la répudiation des « guerres sans fin », le démocrate Barack Obama avait ouvert la voie en 2009. Il avait jeté aux orties au Caire, qui était encore considéré comme la principale capitale arabe, les excès du néoconservatisme, tout en conservant une partie de ses idéaux, en ligne avec les valeurs américaines.
« Aucun système de gouvernement ne peut ou ne devrait être imposé par un pays à un autre », avait-il convenu, avant de vanter « les gouvernements qui reflètent la volonté du peuple ». « L’Amérique ne prétend pas savoir ce qui est le mieux pour tout un chacun. (…) Mais j’ai la ferme conviction que tous les peuples aspirent à certaines choses : la possibilité de s’exprimer et d’avoir une voix dans la façon dont ils sont gouvernés ; la confiance en l’Etat de droit et l’application équitable de la justice », avait-il notamment mentionné. Des formules de bon sens pour un président des Etats-Unis, que la totalité de ses prédécesseurs auraient pu reprendre à leur compte.
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