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Un rapport exclusif du Washington Post du 23 juin 2025 révèle une nouvelle escalade dans la guerre cachée entre Israël et l’Iran. Selon ce rapport, des agents des services secrets israéliens ont passé des appels téléphoniques de menace ciblés à des officiers iraniens de haut rang, quelques heures avant une attaque coordonnée. Cette action faisait partie d’une opération militaire hybride combinant la guerre psychologique avec des frappes aériennes et des assassinats ciblés.

Nous avons désormais la preuve que des espions israéliens menacent de tuer les femmes et les enfants d’officiels iraniens pour les faire chanter. Cela s’appelle du terrorisme. Mais les bellicistes américains adorent ça. Car la réalité est que les impérialistes américains/israéliens n’accordent aucune valeur à la vie humaine.

Au cœur de la publication se trouve une conversation téléphonique qui concernait un général iranien de haut rang. La voix à l’autre bout du fil parlait couramment le farsi et avertissait : « Vous avez douze heures pour vous enfuir avec votre femme et votre enfant. Passé ce délai, vous serez sur notre liste ». Selon le Washington Post, cette menace était soulignée par des références à des collègues déjà assassinés – un message clair : le Mossad sait où ils sont et est prêt à frapper.

L’enregistrement a apparemment été sciemment diffusé par les milieux du renseignement israélien. L’intention semble double : d’une part, il s’agit d’intimider les commandants iraniens et de les rendre incapables d’agir, d’autre part, l’opération envoie un avertissement à d’éventuels successeurs : ceux qui prennent la relève dans la structure de commandement risquent leur vie – ainsi que celle de leur famille.

Ces menaces s’inscrivent dans le cadre d’une opération plus large baptisée « Rising Lion », au cours de laquelle plusieurs militaires et scientifiques iraniens de haut rang ont été tués – dont le physicien nucléaire Mohammad Reza Siddiqi. Cette forme de guerre n’est pas nouvelle, mais l’utilisation documentée de la menace psychologique directe marque une nouvelle étape : le seuil de la guerre cachée à la guerre ouvertement personnelle a été franchi.

L’implication ciblée de membres de la famille est particulièrement alarmante. Il s’agit d’une tactique délibérée visant à maximiser la pression psychologique. Le Washington Post précise qu’il ne s’agit pas de cas isolés, mais d’un schéma stratégique visant à déstabiliser systématiquement la structure de commandement iranien.

La partie israélienne n’a jusqu’à présent pas fait de commentaire officiel sur ces révélations. Dans les milieux du renseignement, on fait toutefois remarquer que de telles mesures sont nécessaires pour empêcher de futures attaques de l’Iran. Les critiques y voient un dangereux précédent qui pourrait avoir des conséquences importantes pour les normes internationales et la distinction entre combattants et civils.

Selon le rapport du Washington Post, rien n’indique jusqu’à présent que les menaces ont entraîné des désertions ou une coopération. Mais les traces psychologiques de telles mesures devraient être profondes. La guerre cachée entre Israël et l’Iran n’est donc pas seulement une question de missiles et de réacteurs – mais aussi une lutte pour la peur, le contrôle et l’effondrement mental.

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