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D’après un article de Warren Kinsella publié dans le Toronto Sun le 28 juin 2025
Dans une chronique cinglante, Warren Kinsella s’en prend vivement à la décision du gouvernement Carney de mettre en œuvre une taxe sur les services numériques, un projet initialement conçu sous Justin Trudeau. L’auteur, ancien stratège libéral, n’hésite pas à qualifier cette initiative de « mauvaise idée » et d’« échec politique majeur ».
Selon Kinsella, cette taxe, qui vise les grandes entreprises technologiques comme Meta, X ou TikTok, ne constitue rien d’autre qu’une tentative de « ponction fiscale » mal déguisée. Il rappelle que l’idée originale est née dans les rangs de l’ancien gouvernement Trudeau, et que malgré les nombreux avertissements américains, Mark Carney a décidé de l’appliquer en 2025. Résultat : le président Donald Trump a immédiatement riposté.
Kinsella explique que Trump, fidèle à sa méthode de négociation agressive, a annoncé sur Truth Social la fin des discussions commerciales avec le Canada. Dans son message, Trump accuse Ottawa d’avoir adopté une politique « flagrante » et « hostile » envers les entreprises américaines. Il promet des tarifs douaniers imminents et accuse le Canada d’imposer depuis longtemps des barrières injustes, notamment dans le secteur laitier.
L’auteur insiste sur le fait que ce genre de mesure était prévisible. Les experts, dont son collègue Brian Lilley, avaient maintes fois averti que cette taxe allait entraîner des représailles économiques. « C’était une évidence, écrit Kinsella, les géants du Web allaient refiler la facture aux consommateurs canadiens, la bureaucratie allait enfler, et les Américains allaient frapper fort. »
Warren Kinsella, qui a milité pour Hillary Clinton, Joe Biden et Kamala Harris, connaît bien les méthodes de Trump. Il affirme que l’actuel président agit toujours selon trois principes : détruire le libre-échange, ne conclure que des accords qui le favorisent personnellement, et humilier les élites.
Or, Mark Carney, en espérant amadouer Trump avec une approche diplomatique en coulisse, se serait laissé bercer d’illusions. « Même Christiane Amanpour le surnommait ‘le chuchoteur de Trump’ », note Kinsella avec ironie. Mais comme il le rappelle, « même la propre famille de Trump n’arrive pas à l’influencer. »
Kinsella compare finalement Carney à George Brett, légende du baseball : « excellent pour atteindre le troisième but, mais incapable de rentrer au marbre ». Une métaphore sportive qui souligne l’idée d’un politicien compétent mais dépassé par la réalité brutale du jeu trumpien.
La situation, conclut Kinsella, reste incertaine. Il est difficile de prédire ce que Trump fera ensuite. Mais une chose est claire : Carney devra dorénavant faire preuve d’un réalisme politique plus affûté s’il veut éviter d’autres coups durs.