Language

         

 Publicité par Adpathway

La Syrie pourrait être au bord d’une «guerre civile à grande échelle», avertit Washington

1 month_ago 7

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a averti mardi que la Syrie pourrait être au bord d’une nouvelle « guerre civile à grande échelle », au moment où l’Union européenne a annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre Damas.

« En fait, nous estimons que, franchement, l’autorité de transition, compte tenu des défis auxquels elle est confrontée, est à quelques semaines, voire à quelques mois, d’un effondrement potentiel et d’une guerre civile à grande échelle, c’est-à-dire d’un éclatement du pays », a lancé le chef de la diplomatie américaine lors d’une audition devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.

Ses propos interviennent après une série d’attaques sanglantes contre les minorités alaouite et druze en Syrie, où les combattants islamistes ont renversé Bachar al-Assad en décembre lors d’une offensive éclair.

Le président américain Donald Trump avait créé la surprise la semaine dernière en annonçant de Ryad qu’il levait les sanctions américaines contre la Syrie, et il a rencontré le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh.

Le dirigeant syrien, qualifié de « jeune homme séduisant » par Donald Trump, figurait jusqu’à récemment sur la liste des personnes recherchées par les États-Unis.

« Leurs antécédents n’ont pas été vérifiés auprès du FBI », a plaisanté M. Rubio.

Bachar al-Assad a été renversé le 8 décembre 2024 à la suite d’une offensive éclair menée par une coalition de groupes rebelles, dominée par des islamistes aujourd’hui au pouvoir à Damas.

Mais le nouveau gouvernement peine à s’imposer sur l’ensemble du territoire, en raison de la présence de groupes armés aux allégeances diverses.

Le ministre syrien de la Défense, Mourhaf Abou Qasra, a donné samedi un délai de 10 jours aux groupes armés pour se joindre aux forces du pays, dernière tentative en date pour unifier les rangs après l’éviction de Bachar al-Assad.

« Étape historique »

Le plus haut diplomate américain a également rencontré son homologue syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, en marge d’une réunion de l’OTAN en Turquie la semaine dernière.

« Si nous engageons le dialogue avec eux, cela peut fonctionner, cela peut ne pas fonctionner. Si nous ne les impliquons pas, l’échec est garanti », a déclaré mardi M. Rubio, en soulignant que les autorités de transition étaient « confrontées à une profonde méfiance interne dans ce pays, parce qu’Assad a délibérément monté ces groupes les uns contre les autres ».

Il a souligné que la principale raison de lever les sanctions américaines était de permettre à d’autres pays d’apporter leur aide.

« Les pays de la région veulent apporter leur aide, ils veulent commencer à les aider, mais ils ne peuvent pas le faire parce qu’ils ont peur de nos sanctions », a-t-il dit.

L’Union européenne a pour sa part annoncé mardi la levée de toutes ses sanctions économiques contre la Syrie.

« Aujourd’hui, nous avons pris la décision de lever nos sanctions économiques contre la Syrie », a indiqué sur X la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27.

« Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une nouvelle Syrie, inclusive et pacifique », a-t-elle ajouté.

Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d’accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.

Le chef de la diplomatie syrienne a salué « une nouvelle étape historique ».

« Cette décision renforcera la sécurité, la stabilité et la prospérité en Syrie. La Syrie mérite un avenir radieux à la mesure de son peuple et de sa civilisation », a écrit Assaad al-Chaibani sur le réseau X.

Auparavant, il avait estimé lors d’une conférence de presse à Damas avec son homologue jordanien Ayman Safadi que « ceux qui veulent investir en Syrie sont les bienvenus, ceux qui souhaitent coopérer avec la Syrie ne font plus face à aucune sanction ».

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway