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Par Le Figaro avec AFP
Il y a 4 minutes
Pour réhabiliter un secteur électrique ravagé par la guerre, le projet prévoit la production de 5000 mégawatts, soit 50% des besoins en électricité du pays.
Passer la publicité Passer la publicitéLa Syrie a conclu jeudi un accord énergétique de 7 milliards de dollars avec un consortium regroupant des entreprises des États-Unis, du Qatar et de Turquie, visant à réhabiliter son secteur électrique ravagé par la guerre. La signature s’est déroulée au palais présidentiel de Damas, en présence du président par intérim Ahmad al-Chareh et de l’envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack. Selon les autorités syriennes, le projet prévoit la production de 5.000 mégawatts pour couvrir environ 50% des besoins en électricité du pays.
C’est un «moment historique» et un «tournant» pour les infrastructures syriennes, ravagées par près de 14 ans de guerre, s’est félicité le ministre syrien de l’Energie, Mohammad al-Bashir. Le consortium est dirigé par UCC Concession Investments du Qatar et comprend les entreprises turques Kalyon GES Enerji Yatirimlari et Cengiz Enerji, ainsi que Power International USA.
En Syrie, les coupures d’électricité sont chroniques, et peuvent durer jusqu’à 20 heures par jour. L’accord prévoit la construction de quatre centrales à gaz dans le centre et l’est du pays, ainsi que d’une ferme solaire de 1.000 mégawatts dans le sud. Mohammad al-Bashir a précisé que les centrales utiliseraient des technologies américaines et européennes.
Le PDG d’UCC, Ramez al-Khayyat, a affirmé que l’accord permettrait de créer plus de 50.000 emplois directs et 250.000 emplois indirects. Depuis la chute du président Bachar al-Assad, renversé en décembre par une coalition islamiste aujourd’hui au pouvoir, les relations se sont nettement améliorées entre Damas d’un côté, et Washington, Ankara et Doha de l’autre.