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Mardi, des étincelles d'une roue défaillante d'une remorque de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont déclenché un feu de forêt près de Lytton, en Colombie-Britannique, selon la police et le Service d’incendie de la province.
L'incendie non maîtrisé fait désormais 155 hectares.
La roue s’est détachée mardi vers 14 h 20, et les étincelles ont démarré un feu dans un fossé d’herbe sèche, comme l'a expliqué le sergent Kris Clark, agent principal des relations avec les médias pour la GRC de la Colombie-Britannique.
L'agent s'est arrêté immédiatement et a essayé d'éteindre les flammes avec son extincteur, mais les conditions ont évidemment propagé le feu très rapidement et ils ont été incapables de le contenir.
Sans comprendre pourquoi la roue s’est détachée, le sergent pense qu’à ce stade, il semble que l'équipement ait simplement failli.
L'incendie a été classé comme un feu de forêt préoccupant jeudi, une catégorie qui signifie que l’incendie est particulièrement visible ou qu'il présente un risque pour la sécurité publique.
Le District régional de Thompson-Nicola a décrété un ordre d’évacuation dans cette zone dès 9 h, le 1er juillet. Ce dernier est toujours en vigueur.
Jeudi soir, 85 feux étaient actifs en Colombie-Britannique, dont sept ont démarré dans les dernières 24 heures.
La remorque transportait du matériel pour des plongeurs de la police à la recherche d'un nageur disparu dans le lac Seton, à environ 100 km au nord-ouest de Lytton.
C'est dévastateur quand on considère non seulement la région, mais, d'une manière générale, nous connaissons déjà une saison de feux de forêt assez intense. Et nous ne voulons certainement pas être ceux qui les causent, a indiqué le sergent Kris Clark.
L'incendie a commencé un jour après le quatrième anniversaire d'un incendie qui a détruit la majeure partie de Lytton et créé de nombreux traumatismes dans la région.
Pour le sergent Kris Clark, c’est une première. Nous avons eu des incidents similaires où un accident de voiture auquel nous avons assisté a déclenché un incendie, mais rien, à ma connaissance, en ce qui concerne une défaillance réelle de l'équipement.
Les feux causés par l’activité humaine sont moins fréquents
Les causes d’origine humaine pour les feux de forêt sont nombreuses, comme l’explique Jen Strong, agente d’information au Service d’incendie.
Si une ligne électrique tombe ou si une branche heurte une ligne électrique, les humains ont placé la ligne électrique là, c'est donc classé comme un incendie d'origine humaine. La chaleur d’un pot d'échappement [...], la lumière réfléchie par le verre ou un miroir serait considérée comme d'origine humaine, énumère-t-elle.
Néanmoins, les départs de feu dû aux activités humaines sont moins fréquents qu’il y a 10 ans, selon elle.
Les cigarettes spécifiquement, les matériaux liés au tabagisme ont diminué de 94 % cette décennie. Les feux de camp ont diminué de 60 % dans la même période.
De même pour les feux de forêt déclenchés de façon intentionnelle, où 27 incendies sur près de 1700 feux de forêt en 2024 dans la province étaient dus à un déclenchement volontaire, selon Jen Strong.
Elle met en avant les campagnes de sensibilisation du public ayant un effet bénéfique sur la précaution de la population.
Un mode de vie
Selon la mairesse de Lytton, Denise O'Connor, le sentiment de trouble de stress post-traumatique (TSPT) est toujours présent pour les résidents depuisl’incendie dévastateur du 30 juin 2021.
C'est encore si traumatisant pour les gens. Il y a beaucoup de personnes dans la région qui souffrent de TSPT depuis quatre ans.

Denise O’Connor, la mairesse de Lytton en juin 2024. Près de quatre ans après l'incendie qui l'a presque totalement détruit, le village de Lytton reprend vie, lentement mais sûrement.
Photo : Radio-Canada / Justine Beaulieu-Poudrier
Les incendies ne sont pas inhabituels pour nous, même bien avant l'incendie de Lytton. C'est donc un mode de vie ici. Nous devons être vigilants chaque été, ajoute la mairesse.
Elle invite le public à se rapprocher des services d’aide psychologique et auprès de leurs proches pour pallier les traumatismes toujours présents.
Malgré les traces laissées par l'incendie de 2021, la mairesse est témoin de la résilience de sa population qui depuis met en place des pratiques de prévention, notamment dans le choix des matériaux de construction.
Comme des panneaux de fibrociment, les bardages métalliques, les toits en métal, les bardeaux d'asphalte sont en fait un toit résistant au feu. Fini le temps des bardeaux de cèdre et de ce genre de choses.