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La République démocratique du Congo et le Rwanda signent un accord de paix

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La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé vendredi, sous les auspices des États-Unis, un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l’est de la RDC, qui a fait des milliers de morts, Donald Trump saluant « un nouveau chapitre d’espoir ».

« Aujourd’hui, la violence et la destruction prennent fin et toute la région entame un nouveau chapitre d’espoir et d’opportunités, d’harmonie, de prospérité et de paix », a déclaré le président américain à la Maison Blanche aux côtés des ministres des Affaires étrangères des deux pays.

« C’est un moment important après 30 ans de guerre »

« C’est un jour merveilleux », a-t-il ajouté à propos de cet accord qui doit également déboucher, selon lui, sur l’obtention par les États-Unis de droits miniers en RDC.

Le Président Donald Trump tient une lettre adressée au Président congolais Felix Tshisekedi le félicitant pour l’accord de paix avec le Rwanda lors d’une réunion avec la ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba Wagner (à dr.) et le ministre rwandais des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe (à g.) dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 27 juin 2025. (ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP via Getty Images)

L’accord de paix s’inspire d’une déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays, et prévoit des dispositions sur « le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités » dans l’est de la RDC, après l’offensive menée par le groupe armé M23.

Il a été formellement signé vendredi lors d’une cérémonie à Washington, en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio et de ses homologues de la RDC et du Rwanda, Thérèse Kayikwamba Wagner et Olivier Nduhungirehe.

« C’est un moment important après 30 ans de guerre », a déclaré le chef de la diplomatie américaine, ajoutant cependant qu’il y avait encore « beaucoup à faire ».

Le Président rwandais Paul Kagame (à dr.) s’exprime lors d’un panel présidentiel lors de la cérémonie d’ouverture du sommet annuel de l’Africa CEO Forum à Abidjan, le 12 mai 2025. (ISSOUF SANOGO/AFP via Getty Images)

« La première chose à faire est de commencer à mettre en œuvre le concept d’opérations pour la neutralisation des FDLR, qui s’accompagnera d’une levée des mesures défensives du Rwanda », a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, lors de la cérémonie.

L’accord est « fondé sur l’engagement pris ici de mettre fin de manière irréversible et vérifiable au soutien de l’État (congolais) aux FDLR et aux milices associées », a-t-il ajouté, en référence au groupe armé des Forces démocratiques de libération du Rwanda.

Le conseiller du président Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, a lui indiqué que Kigali s’engage à la « levée des mesures défensives du Rwanda ».

L’accord comprend aussi des dispositions sur « le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques », ainsi qu’un « mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité », selon le document.

Le Qatar a également été médiateur et avait reçu mi-mars à Doha le président rwandais Paul Kagame et celui de la RDC, Felix Tshisekedi. Les deux dirigeants devraient être reçus par Donald Trump à la Maison Blanche en juillet.

Le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, et le président de la RDC, Félix Tshisekedi, à Kinshasa, en RDC, le lundi 28 avril 2025. (NICOLAS MAETERLINCK/BELGA MAG/AFP via Getty Images)

Alors que Washington a mené les négociations entre les gouvernements rwandais et congolais, le Qatar s’est occupé des négociations entre le gouvernement congolais et le M23.

Le groupe armé M23, soutenu militairement par le Rwanda selon l’ONU et les États-Unis, s’est emparé des grandes villes de Goma en janvier et Bukavu en février au terme d’une offensive éclair faisant des milliers de morts.

Toutefois, l’accord n’aborde pas explicitement les gains de territoire du M23.

Les membres du groupe armé M23 surveillent la zone adjacente aux habitations à Bukavu, le 20 février 2025. (Luis Tato / AFP via Getty Images)

De multiples cessez-le-feu ont été conclus et violés depuis la reprise des opérations du M23 dans l’est de la RDC en 2021, et les affrontements avec les forces gouvernementales et alliées ont déplacé des centaines de milliers de personnes et provoqué une vaste crise humanitaire.

Kigali nie soutenir militairement le M23, mais affirme que sa sécurité est depuis longtemps menacée par des groupes armés, notamment les FDLR, créées par d’anciens dirigeants hutus liés au génocide rwandais de 1994.

Les violations des droits humains non prises en compte

Au Conseil de sécurité de l’ONU, la cheffe de la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC, Bintou Keita, a estimé vendredi que « les tensions persistent mais les lignes de front et de négociation bougent, ouvrant la voie à la paix », évoquant une « avancée majeure vers la fin du conflit ».

Le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, a lui évoqué une « étape importante vers la désescalade, la paix et la stabilité dans l’est de la République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs », appelant les parties à « respecter pleinement les engagements qu’elles ont pris ».

Le Président Emmanuel Macron a de son côté salué un « pas en avant historique après des décennies de souffrance ».

Pour l’ONG Physicians for Human Rights, qui a travaillé en RDC, l’accord comporte cependant des « omissions majeures », notamment en ce qui concerne l’obligation de rendre compte des violations des droits humains. « Il ne peut y avoir de paix durable sans justice véritable », a déclaré Sam Zarifi, directeur exécutif de l’association.

Les ressources convoitées de la RDC

En proie à des violences depuis plus de 30 ans et frontalier du Rwanda, l’est de la RDC est riche en ressources naturelles.

Premier producteur mondial de cobalt, la RDC détient aussi dans ses sous-sols au moins 60% des réserves mondiales de coltan, minerai stratégique pour l’industrie électronique, ce qui intéresse vivement le président Trump.

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