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Tribune
Collectif
Si Emmanuel Macron a eu des paroles d’ouverture sur la reconnaissance de l’Etat palestinien, la concrétisation de celles-ci semble vague : rassemblant des élus, syndicalistes, universitaires ou responsables associatifs, une tribune collective au « Monde », clame que ce geste est indispensable alors que Gaza est suppliciée et la Cisjordanie émiettée.
Publié aujourd’hui à 05h00 Temps de Lecture 4 min.
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Alors que la guerre fait rage à Gaza sous siège total, que les civils sont massacrés, les humanitaires ciblés, les infrastructures vitales systématiquement détruites, une évidence s’impose : la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France n’est plus une option diplomatique parmi d’autres. Elle est un impératif moral, une nécessité politique, une exigence stratégique.
Depuis des mois, les appels à la désescalade restent lettre morte. Le processus de paix est en ruine. La population palestinienne, abandonnée par les grandes puissances, subit une violence paroxystique. Dans ce contexte, la France, terre de la Déclaration des droits de l’homme, membre permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU), pays influent au sein de l’Union européenne (UE), doit poser un acte clair : reconnaître officiellement l’Etat de Palestine.
Ce geste, conforme au droit international et aux résolutions onusiennes, ne serait ni isolé ni symbolique. A ce jour, 148 des 193 Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat de Palestine. Au sein de l’UE, la Suède a ouvert la voie dès 2014, rejointe récemment par l’Espagne, l’Irlande, la Norvège et la Slovénie. D’autres pays s’apprêtent à le faire.
Rôle moteur
Il est temps que la France joue de nouveau un rôle moteur dans ce mouvement de justice et de lucidité. En 2014, les deux Chambres de son Parlement ont adopté des résolutions en faveur de cette reconnaissance. Plus de dix ans plus tard, cette volonté exprimée démocratiquement n’a toujours pas été suivie d’effet. Pourtant, les raisons invoquées pour justifier les atermoiements se sont effondrées face à la gravité de la situation actuelle.
Cette reconnaissance s’inscrirait dans la continuité d’un engagement que la France assume depuis des années dans les enceintes multilatérales. En 2011, elle a voté en faveur de l’adhésion de la Palestine à l’Unesco, contribuant à son admission comme Etat membre à part entière. Récemment, le 18 avril 2024, lors d’un vote au Conseil de sécurité visant à faire de la Palestine un Etat membre de plein droit de l’ONU, la France a voté pour.
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