La Première Nation Splatsin a mis fin au blocage qui empêchait l'accès au chantier de construction du pont R.W. Bruhn, à Sicamus, en Colombie-Britannique.

Elle a affirmé mercredi matin qu’elle a entamé des négociations sérieuses avec Aecon-Emil Anderson Construction General Partnership (AEGP), qui gère le projet évalué à 224 millions de dollars.

Depuis lundi matin, quatre camions à benne de la Splatsin Development Corporation (SDC), stationnés aux deux extrémités du pont, bloquaient la voie d’accès au site.

La Première Nation Splatsin et la SDC avaient expliqué que leurs actions étaient en réponse à ce qu’elles qualifiaient de schéma de bris de contrat de la part d'Aecon Group inc. et d'Emil Anderson Construction. Ces deux entreprises ont des contrats pour construire le pont de quatre voies.

Le contrat prévoit un rôle important à jouer pour les partenaires autochtones, qui s’attendaient, entre autres, à garantir des emplois locaux pour les travailleurs de leur communauté. Rien de tout cela ne s’est encore matérialisé, selon eux.

Toutefois, les négociations en cours ont relancé les relations entre les deux parties et réaffirmé leur engagement envers une approche collaborative, a soutenu la Première Nation Splatsin.

Le projet de reconstruction du pont R.W. Bruhn, au-dessus de Sicamous Narrows, comprend également l’élargissement de l’autoroute et l’amélioration des intersections.