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Le réseau cellulaire dans la Péninsule acadienne ne s'améliore pas. Deux intervenants déplorent la perte de signal dans plusieurs secteurs de la région. Pour eux, c’est une question de sécurité et d’économie.
Éric Thériault est commandant d’un bateau de recherche et de sauvetage à Shippagan. Pour lui et son équipe, chaque seconde compte quand il faut intervenir sur les lieux d’un appel d’urgence.

Éric Thériault est commandant d’un bateau de recherche et de sauvetage à Shippagan.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Il déplore le fait qu’en raison de la mauvaise réception cellulaire dans plusieurs endroits dans la Péninsule acadienne, il perd un temps précieux qui peut signifier la vie ou la mort d’une personne.
Une minute, ça fait une grosse différence lorsque c’est un appel d’urgence. Je peux vous confirmer que nous avons beaucoup de pertes de minutes au niveau de la communication dues au fait qu’il n’y a pas de réseau ou que la communication est floue, admet-il.
Selon lui, les appels entre les intervenants clés comme Ambulance NB, la GRC ou encore le Centre de coordination et de sauvetage sont souvent difficiles en raison du manque de couverture cellulaire. Il faut raccrocher, recomposer et faire répéter, indique-t-il.
Il faut apporter des améliorations. C’est sûr qu’il y a des endroits où ça ne pogne pas du tout. Nous autres, ce qu’on veut, c’est que des améliorations soient apportées pour avoir de la communication le plus possible, demande-t-il.
Un entrepreneur envisage de remettre des CB
Guy-Paul Landry, un entrepreneur de Caraquet, déplore également la qualité du réseau cellulaire. Il a besoin de communiquer en tout temps avec ses équipes d’asphaltage.

Des employés d'une entreprise d'asphaltage de la Péninsule acadienne à l'oeuvre à Le Goulet.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Selon lui, c’est parfois impossible dans certains secteurs de la Péninsule acadienne parce que le réseau cellulaire est mauvais, voire inexistant.
Si un jour il y a une urgence, ça se peut qu’on ne puisse pas communiquer avec les services d’urgence. Ce serait tragique, craint-il.
L’emploi que mes travailleurs font est quand même un peu dangereux. C’est important d’être capable de téléphoner le 911 s’il le faut n’importe où dans la Péninsule acadienne, ajoute-t-il.

Guy-Paul Landry doit savoir en tout temps où sont ses équipes d'asphaltage dans la Péninsule acadienne.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Ce travailleur se souvient de l’époque pas si lointaine des radios à ondes courtes, ces fameuses radios CB. Il serait prêt à retourner avec ce système tellement la qualité du service cellulaire fait défaut dans la région.
Dans les années 1980, on utilisait des CB, puis on les avait tous enlevées. Mais là, je pense que je vais être obligé de retourner au passé, songe Guy-Paul Landry.
Le gouvernement Holt évalue les options
Dans un courriel, le gouvernement Holt écrit qu’il s'est engagé à combler les lacunes en matière de couverture cellulaire et d'Internet à haut débit dans la province.
Le gouvernement ajoute avoir examiné diverses options pour encourager les opérateurs à étendre la couverture cellulaire dans les zones rurales.

Les résultats du sondage effectué sur la qualité du service de la téléphonie mobile au Nouveau-Brunswick indiquent qu'il n'y a majoritairement aucun service entre Île Miscou et Île Lamèque.
Photo : Gouvernement du Nouveau-Brunswick
Selon la carte de collecte de données cellulaires en milieu rural fournie par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, le centre de la Péninsule acadienne et le secteur entre Lamèque et Miscou sont à plusieurs endroits sans réseau.