NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
L’Île-du-Prince-Édouard connaît une pénurie de vétérinaires, en particulier pour soigner les animaux plus rares et en région rurale.
Selon une étude de l’Association canadienne des médecins vétérinaires, cette pénurie de main-d'œuvre est doit durer jusqu’en 2031. À l'heure actuelle, seulement 4300 des 5000 postes disponibles seraient pourvus à l’échelle nationale.
La doyenne du Collège vétérinaire de l’Atlantique, Dominique Griffon, explique que cette tendance était prévisible depuis plusieurs années.
La population milléniale et les plus jeunes ont plus d’animaux que les générations précédentes. Les propriétaires font plus attention à leurs animaux et sont plus prêts à investir dans la santé et le bien-être de leurs animaux.
Selon elle, la pénurie est plus grande en région rurale.
Pénurie de vétérinaires spécialisés
Flory Sanderson, propriétaire de la ferme Island Hill, un petit zoo situé à une quinzaine de minutes de Charlottetown, à l'Île-du-Prince-Édouard, dit qu'elle a déjà eu de la difficulté à trouver un vétérinaire.
La plupart des vétérinaires qui débutent préfèrent les plus petits animaux, explique-t-elle. Mais nous avons besoin de personnes qui se spécialisant dans le soin des plus grands animaux.

Selon Flory Sanderson, de la ferme Island Hill, les services vétérinaires pour les chèvres et les alpagas étaient plus difficiles à obtenir.
Photo : Radio-Canada / Brian McInnis
Bien qu'elle a réussi à trouver un vétérinaire pour certains de ses animaux plus rares comme les alpagas et les chèvres, Flory Sanderson sait que plusieurs insulaires n'ont pas eu autant de chance.
J’ai référé [mes vétérinaires] à mes amis qui ont des chèvres aussi, raconte-t-elle. Mais j’imagine que plusieurs personnes ne reçoivent pas les soins nécessaires parce qu’ils m’appellent en premier.
Dominique Griffon fait partie d'un groupe d'experts qui réfléchissent aux solutions possibles pour atténuer la pénurie de vétérinaires. Toutefois, elle exclut pour l'instant la possibilité d'admettre plus d'étudiants au Collège vétérinaire de l’Atlantique.
Le problème, c’est qu’on est au maximum de capacité de l’infrastructure au niveau de salle de cours, explique-t-elle. Ceci étant dit, on a une prise de conscience qu’il faut former plus de vétérinaires.
Avec des renseignements de CBC